Le projet artistique (44)
Datte: 13/10/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... quelle que soit la météo, je ne me vois pas conduire trois ou quatre heures, dit Paul. J’ai mal aux bras et aux épaules.
— Moi non plus, je n’ai plus mal à la hanche, mais je ne me vois pas en faire autant.
— Donc si on reste, il faut faire des courses. Et on va pas rester enfermé quand même. On peut faire quoi Liz ?
— Euh, Mimi, on peut aller à la rivière en contre bas. Il y a un chemin qui y mène, arrivé là-bas, on tombe sur une petite crique. On peut passer une partie de l’après-midi si vous voulez.
— Mais le chemin est comment ? s’inquiéta Elisa.
— Facile, avant, il y avait un passage très raide, mais mon grand-père, avec l’aide de ses voisins, a aménagé des escaliers, donc ça va.
— Je verrai bien. Au pire, je reviendrai à la maison.
— Je reviendrai avec toi, lui dit Paul.
— Donc qui fait les courses ? demanda Olivier.
— Nous, dit Amandine.
— Nous qui ?
— Nous, les filles, Max.
— On voit que vous êtes nazes, vous allez pas porter les courses et tout. Restez tranquilles à la maison, nous dit Marie.
— Faut quand même que j’aille reprendre la voiture. Vous me déposez au passage ?
— Oui Paul. Et comme ça, on verra si je peux conduire sans soucis. Au pire, tu resteras dans la van pendant que nous ferons les courses, si je n’arrive pas à conduire.
Il en fut décidé ainsi. Les filles et Paul partirent. Celui-ci revint environ trente minutes plus tard. Il nous dit que sa femme n’avait aucun souci pour conduire, donc il était revenu. ...
... Nous avions du temps devant nous donc nous en profitâmes pour visionner ce que nous avions fait depuis deux jours. Nous étions très satisfaits de ce que nous avions. Nous avions tout ce que nous avions prévu de faire cette année. Il ne manquait plus que la partie "allemande" du documentaire. Esteban eut alors cette réflexion :
— Le top, ça aurait été de tourner la fin là-bas.
— Tu veux en ex-RDA ? demanda Germain.
— Bah oui bien sûr.
— C’est vrai que vous allez avoir du mal à trouver des décors qui puissent coller, nous dit Paul. Je n’en ai pas vu beaucoup, mais il n’y a rien de comparable en France.
Cela nous plongea dans une profonde réflexion. Comment faire ? Mais de la musique et un bruit de moteur interrompirent nos pensées. En sortant, nous vîmes la van fenêtres ouvertes, musique à fond et nos chéries chantant à tue-tête. Apparemment, elles avaient passé un bon moment ensemble. Olivier et Paul voulurent les aider à décharger, mais elles les renvoyèrent en nous disant que pour aujourd’hui, elles allaient s’occuper de tout.
— Vraiment, vous le méritez, nous précisa Elisa.
Sa voix était émue, frêle. Nous rentrâmes à l’intérieur et regardâmes les filles s’agiter. Elles continuaient de rire, de s’amuser. Elles nous demandèrent juste de lancer le barbecue. Elles dressèrent la table dehors. Felipe leur dit ce que nous avions fait le matin et les réflexions quant à la partie allemande du documentaire. Elles trouvèrent évident de devoir aller là-bas.
— ...