Le projet artistique (44)
Datte: 13/10/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... aussi. Ils revinrent vers 11h30 avec les courses. Ils furent contents de pouvoir rester jusqu’au bout, mais déçus de n’avoir fait les courses qu’à moitié.
— Demain, on changera, vous resterez ici, si vous voulez, leur proposai-je.
Ils acceptèrent avec plaisir. L’heure étant bien avancée, nous préparâmes le repas de midi. Il fut mangé rapidement dans une bonne ambiance. Puis nous installâmes le matériel pour tourner les scènes qui nous manquaient. Le tournage fut rapide et efficace comme la veille. Peu après 16h, nous avions tout fini. Nous étions plus que satisfaits. Mais il était tôt, Liz nous proposa une petite balade à faire dans le coin. Nous acceptâmes et nous partîmes avec quelques bouteilles d’eau dans des sacs, quelques blousons. Les véhicules roulèrent une quinzaine de minutes et se garèrent sur un parking désert. Liz nous guida par des sentiers de randonnées assez faciles. Le chemin montait vers le sommet de la colline. En arrivant, nous découvrîmes un superbe panorama sur toute la vallée. Je me maudis de ne pas avoir pris mon appareil. Liz nous expliqua où nous étions, ce qu’il y avait alentour. Mais des nuages noirs approchèrent rapidement, trop pour revenir aux voitures.
Liz nous fit descendre l’autre versant, un peu plus loin une bergerie à moitié effondrée pourrait nous servir d’abri. Les premières gouttes commencèrent à tomber alors qu’il restait une centaine de mètres.
— Attention, ça peut devenir glissant, nous avertit Liz.
Malgré ...
... l’avertissement, Olivier et Carine faillirent tomber. La pluie tombait dru, rendant le chemin hasardeux. A à peine vingt mètres, Elisa glissa et tomba lourdement sur son côté gauche. Elle hurla de douleur. Elle ne parvint pas à se relever. Paul vint à son secours, aidé par Felipe. A deux, ils la portèrent dans la bergerie. Ça n’allait pas du tout pour Elisa, elle n’arrivait pas à poser le pied au sol. En plus, il pleuvait comme vache qui pisse et nous étions trempés. Les blousons furent sortis des sacs. Et les filles les enfilèrent le temps de se réchauffer. Elisa souffrait, mais c’était impossible de repartir dans ces conditions. Des éclairs et du tonnerre vinrent ponctuer ce déluge effrayant les filles. Je n’étais pas plus rassuré qu’elles, mais je fis bonne figure. Je voyais les mecs, le regard inquiet, tentant de dire des mots réconfortants. L’abri n’était pas vraiment rassurant non plus, on pouvait craindre qu’il s’effondre si un coup de vent un peu fort soufflait.
La pluie cessa au bout de 30 minutes. Nous avions tous froid et hâte de partir. Elisa tenta courageusement de marcher, mais elle ne parvint pas à faire deux pas. Même avec l’aide de Paul, c’était trop compliqué. Paul et Germain la portèrent à deux. Liz ouvrait le chemin, suivie des autres filles. Et les garçons entouraient les porteurs pour les aider de temps en temps. Mais ils ne purent arriver jusqu’en haut. Nous commençâmes alors à nous relayer, j’étais en binôme avec Esteban, Felipe et Olivier étaient ensemble. ...