1. A trois ... enfin plutôt à six


    Datte: 12/10/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds

    Je l’avais invitée à souper au resto. Resto branché de Barcelone sur la place Royale. Il était tard. En Catalogne on soupe tard.
    
    Elle était bien belle, blonde dans les lumières du resto et de la place. Son blond vénitien s’accordait aux lumières diverses, du lampadaire municipal en fer forgé à sa gauche, du grand lustre de terrasse du resto et de la petite lampe de chevet avec abat-jour blanc posée sur la nappe de notre table.
    
    Moi je la matais concupiscieusement et j’étais tout séduit de sa beauté presque ibérique de teint mat sombre étonnement éclairée de cheveux très clairs à la française.
    
    Je pensais, aura-t-elle cette couleur en concordance, aussi, entre les cuisses ?
    
    Faut dire que moi je suis un voyou qui ne pense qu’à ça. Sans vergogne aucune.
    
    Je m’interrogeais sur le naturel ou non de cette couleur et sur l’opportunité qui me serait peut être bientôt donnée de le vérifier. J’avais fait petit investissement de repas dans un resto classe en vue, exclusivement, de la sauter en suivant.
    
    On est comme ça, nous les mecs, avec des idées, plein d’idées, derrière la tête...
    
    C’était une fille rieuse et je me régalais du moment passé avec elle sur cette place Réal de Barcelone.
    
    Nos voisins de tablée, deux couples d’authentiques Catalans qui parlaient l’idiome local à toute allure comme vrais Espagnols, nous avaient fait l’honneur d’engager conversation et de faire compagnie. Nous bavardions en sabir franco castillan catalan de choses et d’autres en ...
    ... reluquant les chemisiers bien tendus de nos copines respectives.
    
    Lesquelles faisaient les fières, mentons haut et poumons bien gonflés.
    
    Manifestement ma copine plaisait bien aux deux voisins qui bichaient à l’idée de se faire, peut-être, une petite Française. Plus tard dans la nuit … si opportunité.
    
    J’avoue que j’avais alors en tête de me faire en contre-partie deux petites Espagnoles. Brunes aux chevelures épaisses et lourdes. Et probablement épaisses, en concordance, de touffe sombre entre les cuisses.
    
    D’autant que la mienne n’était pas encore mienne, alors que les leurs paraissaient être en main depuis belle lurette... Une occasion d’échange gratifiant.
    
    Pour moi. Deux contre une, je ne perdrais pas au change.
    
    Comme souvent en Catalogne, nous fûmes invités à finir la soirée, tard passé minuit, en l’hacienda de l’un des senors, le plus beau des deux Catalans. À proximité disait-il...
    
    Encore des sornettes. Le chemin qui menait à son home était à peine carrossable et je pensais que le Catalan inviteur devrait nous offrir, après les digestifs, l’hospitalité.
    
    Il eût été inconvenant qu’il en fût autrement vu la complexité du dédale de petites routes menant à l’hacienda, totalement inextricable dans la nuit noire.
    
    Néanmoins je m’interrogeais sur la suite des événements après le Xérès au salon d’été en bord de piscine dans de grands verres genre armagnac. Aurions-nous chacun une chambre d’ami, leurs copains catalans et nous Français ou bien nous serait-il proposé ...
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