1. Plus on en apprend, moins on en sait


    Datte: 08/10/2022, Catégories: fh, ff, Collègues / Travail nympho, parking, amour, intermast, Oral policier, lesbos, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... manquait à l’appel. Mais le chef a tous les droits. À son air réjoui, elle devina qu’il y avait du nouveau.
    
    — La piste suisse se précise, exulta-t-il. Ce n’est qu’une question de temps.
    
    Devant l’air interrogatif de l’arrivante, il s’adressa à Desbois.
    
    — Robin, montrez au lieutenant le joli courriel que nous avons reçu dans la nuit.
    
    Ce dernier lui tendit la tablette.
    
    — Un honnête citoyen, on se demande pourquoi il n’a pas signé A. Nonyme, ironisa Électre. En tout cas, il n’a pas eu le premier prix d’orthographe.
    — Doit-on le prendre au sérieux ? interrogea Élodie. Ce peut être aussi l’assassin qui essaie de brouiller les pistes.
    — Possible s’il n’y avait que ça, intervint Castagnette, mais ça, c’était le détail qui tue. Détail qui explique les empreintes inconnues et qui place l’homme sur les lieux à l’heure du meurtre.
    — Pourquoi détail ? Capitaine.
    — Robin, tu es la vedette aujourd’hui, continue.
    — Nous avons eu un résultat avec Interpol. Cela concerne une affaire qui s’est déroulée en Suisse en juin 2004. Un cambriolage qui aurait mal tourné dans l’hôtel particulier et genevois d’un marquis à l’image un peu sulfureuse. Les empreintes qu’on leur a envoyées appartiennent à Louise-Marie Nobert, la secrétaire du marquis de Barbier-Lacourt.
    — Pourquoi ont-ils conservé ces empreintes ?
    — J’y viens, lieutenant. Du sang lui appartenant a été trouvé sur la scène du cambriolage. Selon le collègue, on aurait dit qu’on y avait saigné un cochon. Le parquet de ...
    ... Genève, après avoir enquêté pour savoir si une blessée grave avait été accueillie dans les hôpitaux suisses ou français en proximité, avait conclu à la mort probable de la secrétaire.
    — Notre morte serait cette secrétaire ? interrogea Élodie.
    — Bien vivante, la morte ! Enfin jusqu’à samedi…
    
    Électre, manifestement, n’en ratait jamais une et semblait particulièrement en forme ce matin malgré les valises qu’elle avait sous les yeux. Castagnette lui jeta un regard courroucé et, d’un geste impérieux, leur imposa le silence.
    
    — Continue, Robin.
    — Les collègues supposent soit qu’elle les a surpris et qu’ils l’ont liquidée…
    — Mais pourquoi emmener le corps ? l’interrompit à nouveau Élodie. C’est pas logique !
    — Soit, et c’est l’hypothèse privilégiée, elle était leur complice, mais quelque chose s’est produit pendant le cambriolage. Quelque chose a dû foirer… Ils se sont bouffé le foie… On ne le saura probablement jamais.
    — Mais pourquoi ont-ils emmené le corps ? insista Élodie.
    — On ne sait pas, lieutenant. Les collègues pensent qu’elle était possiblement encore vivante.
    — C’est plutôt ça ! Ils l’ont évacuée. Et depuis, elle vivait planquée ! conclut l’Antillaise.
    
    Le capitaine, frustré, d’être relégué au second plan, intervint :
    
    — Les cambrioleurs et le butin n’ont jamais été retrouvés. Au vu de la maigreur de celui-ci, officiellement déclaré par le marquis (quelques bijoux et plusieurs tableaux d’obscurs maîtres flamands), les gendarmes suisses soupçonnent que le but ...
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