Retour aux sources
Datte: 08/10/2022,
Catégories:
fff,
jeunes,
plage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
massage,
caresses,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
«Julia : hasard et affinités », «Julia : aveux et amitié », «Christine : gym et copinage », «Christine : confidences et romance », «Christine : invitation et conséquences »
Journal de Chantal
Jeudi après-midi, avant de partir :
Je ne suis toujours pas revenue de ma surprise, ou plutôt je ne veux pas comprendre ce que signifie la demande des filles. Pourtant, il est évident que dans la bouche de Brigitte « mieux voir » avait un autre sens. S’il s’agissait simplement pour Babette de voir Julia nue, comme Christine pour Marion, il leur aurait suffi d’attendre. Elles savent très bien que nous ne faisons pas mystère de notre nudité.
Non. Connaissant parfaitement quelles sont nos relations, elles espèrent que nous nous laisserons aller sur la plage aux mêmes caresses que la nuit dernière. En un mot, elles veulent nous voir faire l’amour. Christine et Julia le pensent comme moi. Il n’est bien sûr pas question de satisfaire leur désir secret, mais nous ne voulons pas trop les décevoir non plus. Va donc pour le naturisme en famille ! Si une vue rapprochée de nos anatomies leur fait plaisir, hé bien, elles sont presque adultes, et nous n’en mourrons pas…
N’empêche, j’ai un peu de mélancolie à accepter cette fin de l’innocence ; ou peut-être m’abusai-je jusqu’à présent ?
Journal de Julia
Jeudi 9/07, après-midi :
Les filles se sont entassées dans la voiture de Christine. Elles trouvent qu’elle fait « classe ». Chantal et moi ...
... suivons dans la sienne en continuant de partager nos réflexions. Quel changement dans l’attitude de Marion en un an ! C’est pareil pour Sandra. L’année dernière, il n’était pas question de se promener nue à la plage. Chantal et moi n’avions pu y retourner qu’une fois, et presque en catimini. Nous devons nous rendre à l’évidence : elles sont bel et bien en train de sortir de l’adolescence.
Chantal me dit que sa cadette lui semble « grandir » plus vite que Brigitte au même âge. D’après elle, c’est en raison de la fréquentation quasi quotidienne entre ses filles et Babette : l’émulation qui en résulte développe chez les aînées l’assurance de leur féminité comme elle pousse la plus jeune à les imiter. Cela doit se répercuter sur Marion dont les liens avec Sandra sont très forts et très intimes. Nous nous rendons à cette conclusion, non sans un brin de nostalgie : nos filles ne sont plus des enfants !
Je n’en suis pas plus à l’aise pour autant. Être bientôt regardée, non plus par une gamine, mais par ce qu’il faut bien appeler une jeune femme, avec la charge érotique que ce regard implique me trouble par anticipation. Je le confie à Chantal sans fausse pudeur. Elle-même se pose des questions et avoue ne pas être sûre de ses réactions.
Nous avons beau chercher, nous ne voyons pas d’autre réponse que ce dont nous avons convenu avec Christine : ne pas provoquer les choses, mais les accueillir tel qu’elles se présenteront. Et compter sur notre triple intuition féminine pour nous ...