1. Amazonie (7)


    Datte: 08/10/2022, Catégories: Gay Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory

    ... aurait été autrement si je n’étais pas devenue une femme et que je n’avais pas connu l’amour charnel.Ils changèrent ensuite de position et c’est Del Gado qui sodomisa son compagnon. Je rentrai discrètement dans ma cabine et toute émoustillée par ce à quoi je venais d’assister ne résistai pas à l’envie de me donner du plaisir et m’astiquant la vulve et mon bouton. Mon trou du cul eut aussi droit à la visite de mes doigts enduits de salive.Mon comportement vis à vis de Del Gado ne s’en trouva pas changé en apparence, même si je lui souriais un peu plus en le croisant désormais, mais surtout je me mis à l’espionner plusieurs soirs de cette traversée. Le bougre profita bien de son voyage et eut plusieurs rapports avec d’autres hommes. Ce qui était un crime aux yeux de la religion était ici bien pratiqué.Nous arrivâmes enfin à Cadix. Il me fallait aller à Saragosse. Le voyage serait long et je sollicitai les autorités religieuses à mon arrivée pour me faire escorter ou trouver un groupe auquel me joindre, une religieuse ne pouvant voyager seule. Même si l’Espagne, ou devrais-je dire Les Espagnes, puisque c’était le titre de notre roi, avait fini de se libérer des arabes plus de cinquante ans plutôt et était devenue très catholique, les routes n’étaient pas sures car infestées de brigands de toute sorte.J’étais enfin à Saragosse. Encore escortée, j’allai au couvent, situé à l’extérieur de la ville. Après que j’eus frappé le marteau de la lourde porte en chêne de l’enceinte de mon ...
    ... nouveau lieu de vie, une sœur vint m’ouvrir. Je me présentai et demandai audience à la mère supérieure. Mâtines allai commencer bientôt. Je fis déposer ma malle et la portière me proposa de rejoindre les autres sœurs dans l’église du couvent. Elle m’accompagna et me présenta rapidement à la mère supérieure, avec qui j’eus une très bonne impression d’emblée. Une centaine de sœurs étaient présentes pour cet office, qui fut par ailleurs très bien chanté. C’était aussi mon premier chez les bénédictines. Je réalisai que mon existence de nonne était totalement usurpée : je n’étais pas officiellement membre de l’ordre, n’avait jamais prononcée de voeux en tant que nonne, mon seul vœu étant celui d’obéissance d’un homme, moine dominicain. Ce qui me perturbait c’est qu’en tant qu’homme j’avais été ordonné prêtre et que j’avais perdu cette condition en devenant une femme.Peut-être qu’un jour, dans les siècles qui viendraient, l’Église finirait-elle par évoluer pour faire accéder des femmes à la prêtrise ? J’eus aimé voir cela.Après complies, la mère supérieure, Sœur Mercédès de Pavie, me reçut dans son bureau. Je lui remis la lettre cachetée que Gaspar avait établi à son attention. Je n’avais pas cherché à lire son contenu pendant ce long voyage depuis Quito. Elle la lut longuement la posa sur le côté et me regarda en souriant. Elle s’adressa alors à moi :— Frère Gaspar est un ami d’enfance, un très bon ami. Ce qu’il me dit de vous est très élogieux, comme quoi vous êtes dévouée, fidèle ...