Petite fable érotique
Datte: 26/08/2018,
Catégories:
f,
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
contes,
Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe
... séduisait et me faisait plaisir. Pour ne pas dire : qui me faisait envie ! Ma seule peur, en fait, était qu’il ait une attaque cardiaque. Car il semblait ne plus respirer ni cligner des yeux. Il me regarda baisser mes jeans et mon shorty à mes genoux comme si j’étais un Picasso jamais encore exposé. Il dégustait chacune de ces secondes que je lui offrais comme le dernier jour de sa vie.
Alors, quand j’ouvris mes petites cuisses devant lui, une espèce de bruit sortit de sa gorge serrée. Je caressais toujours mes seins douloureux et une de mes mains commença à me donner du plaisir. Comment dire sans honte que je pris un grand plaisir à me faire jouir. J’avais toujours fait cela, cachée au fond de mon lit et le faire ainsi, devant lui, était une situation étrange. Comme l’avait été le reste de mon après-midi. Cette expérience s’inscrivait comme dans une suite logique des événements précédents. Ma jouissance fut rapide et je me rhabillai aussi vite que je m’étais déshabillée. J’allais partir sans parler, mais une petite voix me glissa de lui demander quand l’avance sur salaire pourrait se faire. Il me confirma qu’il laisserait un message à son assistante et que le nécessaire pouvait être fait en début de semaine prochaine. J’étais une petite idiote, car je savais que toute demande spéciale salariale passait par l’approbation de la maison mère. Et que cela allait prendre quelques jours fatidiques que je n’avais pas.
Je rentrais donc chez moi bredouille, sans solutions, ...
... pour la banquière.
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
***
Un peu perdue, j’appelais au secours depuis chez moi mon collègue de travail et garde du corps. J’espérais qu’il pourrait me prêter un peu d’argent, mais je préférais le lui demander en face à face plutôt qu’au téléphone. J’aurais certes pu demander à mes parents, mais je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent.
J’appelais mon ange gardien juste au moment où il allait dîner et il se proposa d’apporter le repas chez moi. Je savais que sa fiancée vivait en province et le rejoignait le week-end. Mais je ne savais pas qu’il était libre ce soir-là. La chance tournait enfin vers moi, car, entre son rugby, son judo, sa chorale et ses scouts, ses soirées étaient habituellement bien chargées.
À peine débarqué chez moi, je lui expliquai, comme à mon boss, ma petite mésaventure. On passa à table et je dévorai ses lasagnes faites maison. Il était pensif et je n’osai pas encore lui demander de m’avancer l’argent.
Comme il s’était fait passer pour mon petit copain devant le couple escroc, il se proposa d’appeler le mari pour lui demander de passer déposer l’argent chez moi. Il laissa un message menaçant sur le portable du petit nerveux. Honnêtement sa voix et son ton me firent peur. La force de ses menaces ne laissait aucune chance au hasard. Il lui disait qu’il irait chez lui le chercher et tout casser s’il ne venait pas dans l’heure. Il se mit à trembler en ...