1. Un réveillon


    Datte: 06/10/2022, Catégories: ff, grp, inconnu, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... mes lèvres trop longues, de mes poils clairs et indisciplinés, des gouttes qui y restaient accrochées et dont je percevais l’humidité à la naissance des cuisses.
    
    L’accès au lavabo m’imposa de me rapprocher de la baignoire. Je m’approchai donc de Sylvie, lui offrant une vision plus directe et plus précise. Pour me donner une contenance, j’attaquai un vigoureux brossage de dents qui devait faire tressauter honteusement ma poitrine. Je vis du coin de l’œil un petit sourire errer sur ses lèvres.
    
    Elle susurra :
    
    — À mon avis, ce n’est pas là qu’il faut frotter le plus…
    
    Je piquai un fard, mais il n’y avait pas de méchanceté dans sa voix… tout au plus une ironie complice. J’éclatai de rire.
    
    — Je crois bien que tu as raison.
    
    Elle rit aussi, franchement, et commença à se rincer. Je me détendis un peu plus.
    
    — Ah zut ! s’exclama-t-elle tout à coup.
    — Qu’y a-t-il ?
    — Rien. J’allais me laver les cheveux quand tu as frappé… j’ai oublié de le faire.
    — Je t’en prie, prends ton temps, je ne suis pas pressée. Veux-tu du shampoing ?
    — Oui, volontiers, merci.
    
    Me voilà fourrageant dans le placard à la recherche du flacon. Bien sûr, il était sur le rayon du bas. Je délibérai avec moi-même : allais-je m’accroupir comme une pudibonde, ou me pencher en lui offrant la vue de mon cul, comme si j’exhibais ma fente(laquelle devait laisser apparaître des luisances coupables) ? J’optai pour une solution médiane : je fléchis un peu les genoux et plongeai sur la ...
    ... bouteille.
    
    Quand je me retournai pour la lui donner, je me rendis compte qu’elle devait être aussi embarrassée que moi, car elle jeta vivement les yeux vers la grille d’aération qui semblait terriblement captivante. Elle prit le flacon profilé que je lui tendis un peu théâtralement, comme si je lui transmettais un cierge. Elle joua le jeu et le saisit avec componction comme si c’était le saint sacrement. Ses doigts enveloppèrent les miens pour éviter tout faux mouvement.
    
    Ils restèrent sur les miens plus que nécessaire. Ils étaient doux et tendres. Je leur laissai mes mains. Ils les quittèrent lentement pour tenir le flacon. Je gardai leur chaleur sur le dos de ma main humide. Nous restâmes longuement face à face, presque à nous toucher… Elle dut sentir mon fumet de renarde pas lavée, comme je sentis le parfum de sa peau toute propre. J’en avais honte, mais elle ne paraissait pas gênée de mon odeur. Finalement, nous nous détournâmes, elle pour son shampoing, et moi vers le bidet.
    
    — Je vais suivre ton conseil, lui dis-je, j’ai vraiment besoin de faire une petite toilette.
    — Oui, j’ai vu, répondit-elle sobrement.
    
    Oups !
    
    Je m’installai à califourchon sur le bidet, comme d’habitude, le dos aux robinets(on est plus à l’aise ainsi pour ouvrir les cuisses et farfouiller dans son intimité). Pour l’heure, il fallait que je résolve le problème de ces gouttes de pipi et autres qui étaient restées accrochées dans mes boucles et cachées dans mes plis(lavons-nous donc !).
    
    Le bidet était ...
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