Un réveillon
Datte: 06/10/2022,
Catégories:
ff,
grp,
inconnu,
fête,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Elle s’appelait Sylvie, bientôt quarante ans, châtain. C’était la femme d’un ami. Elle était assise en face de moi. Nous sympathisâmes lors de l’apéritif, côte à côte sur le canapé : compliments d’usage sur nos toilettes, papotages sur fanfreluches, plaisanteries sur les hommes… Très sympa, cette fille, pas bégueule ni agitée.
J’avais mis un soutien-gorge pigeonnant sous mon chemisier de satin blanc dont le décolleté était assez profond(plus encore si l’on oublie de fermer le premier bouton…), un léger gilet bronze piqueté en losange, une large jupe longue beige en portefeuille et de petits escarpins vert bronze. Ni collants, ni bas, ni slip… mais j’avais consacré deux heures à un épilage précautionneux des jambes, des cuisses et du reste, ainsi qu’à un massage soigneux à la crème, pour m’autoriser cette petite incartade.
Elle avait un pull de coton blanc chiné de bleu, un pantalon noir très fin serré aux hanches et évasé à partir des genoux, des chaussures dorées à talons hauts, un tour de cou en or et un clip sur la poitrine.
Donc, nous avions discuté longtemps, assez confiantes et assurées pour goûter réciproquement nos verres. Tout cela avait duré un bon moment, le temps de siroter deux apéritifs, ou trois, et de grignoter quelques amuse-gueule. Puis les hommes allèrent ouvrir les coquillages, et Laurence, l’autre fille, plus jeune et plus sophistiquée, les suivit, soi-disant pour apprendre(je la soupçonne d’avoir plutôt vampé les mecs… Enfin, bon, c’est la vie ...
... !).
Sylvie et moi étions restées dans la salle à manger, mettant une dernière touche à la table en nous amusant comme des gamines… Et comme les hommes s’escrimaient longuement sur les huîtres, avec l’aide ô combien active de Laurence, nous en avions profité pour déguster un verre de vin blanc(Picpoul de Pinet, très très bien !) en croquant(devinez quoi ?) quelques crevettes grises qui avaient agréablement parfumé nos doigts !
Vers dix heures, enfin, nous avions pu passer à table et attaquer avec entrain huîtres, moules, palourdes, clovisses, violets, etc., le tout toujours arrosé de Picpoul. La conversation était gaie et détendue, l’ambiance commençait à être chaude. Moi, chaque fois que mes doigts s’approchaient de ma bouche, je respirais le parfum des crevettes et je pensais à Aline. Je crois que cette odeur devait évoquer aussi des souvenirs à Sylve, car à deux reprises, comme nous portions chacune une crevette à notre bouche, nos regards s’étaient croisés et nous avions échangé un bref sourire.
Je commençais à ressentir un peu de désir dans le ventre, d’autant que je m’étais assise directement sur ma chaise. Je m’étais débarrassée depuis un certain temps de mon gilet quand Sylvie se plaignit d’avoir trop chaud et de ne pouvoir ôter son pull sous peine d’être indécente. Bien sûr, on l’avait un peu bloquée en lui disant que nous serions ravis de voir son soutien-gorge, mais quand même, ce n’était pas vraiment dans le ton. Je lui avais donc proposé de lui prêter un ...