1. Mes chères amies (3)


    Datte: 01/10/2022, Catégories: Transexuels Auteur: Justine_, Source: Xstory

    Les sex-shops ne me sont pas inconnus, j’y étais venu acheter quelques accessoires, notamment le godemichet qui m’est fidèle compagnon. Mais celui-ci, je ne le connais pas. Il semble grand, il y a un étage et un sous-sol en plus du rez-de-chaussée dans lequel nous nous trouvons.
    
    Je n’ai évidemment pas le choix avec mes deux amies déterminées. Nous véhiculons dans le magasin en croisant quelques hommes seuls et des filles qui viennent s’encanailler et qui rigolent comme des bécasses en voyant les rayons bien fournis d’accessoires ; ainsi que quelques couples qui semblent être habitués.
    
    Il y a de jolies choses, d’autres moins, je m’arrête sur un plug qui me tente. Je n’en ai pas et j’ai envie d’en avoir. Les filles m’orientent vers un rosebud en me disant que c’est plus joli, avec le brillant. Léa m’explique qu’elle a les deux, le plug elle peut le porter plus longtemps, mais le rosebud est plus joli. J’écoute l’experte et j’en choisis un avec un brillant bleu.
    
    — J’espère que tu nous montreras ce que ça donne sur toi, me dit Sarah avec un clin d’œil.
    
    Et nous descendons ensuite à l’étage inférieur. Celui-ci est en partie réservé à l’univers bdsm.
    
    Un couple est là en train de choisir des vêtements et en m’approchant, je vois que la femme porte un collier de cuir avec un anneau. Je la regarde, ça me trouble...
    
    Les filles qui se sont également rapprochées et voient mon émotion.
    
    — Un collier comme ça, ça t’ira très bien, dit l’une.
    
    — Surtout avec ta tenue ...
    ... de soubrette, rajoute l’autre.
    
    Je ne dis rien, je les regarde, perplexe, et reporte les yeux sur la femme. L’homme qui l’accompagne l’a vu et entendu et me regarde droit dans les yeux. Il me transperce de son regard marron. Je ne peux pas soutenir le regard et baisse les yeux. Puis me tourne et vais rejoindre mes amies.
    
    Chacun déambule dans ce sous-sol assez vaste et je me retrouve dans un rayon dans un coin de la pièce, un peu seul, à regarder des vêtements en simili cuir. Et ne m’y attendant pas, je sens l’homme arriver derrière moi, juste derrière moi.
    
    Il se glisse derrière, me frôle et je sens sa main qui glisse doucement sur mes fesses... je tressaille, mais je ne bouge pas, entre terrifié et excité. Il me fait « chuuuut » tout doucement.
    
    Je suis devant le rayon, il est derrière moi, sa main est désormais posée sur ma fesse et ne bouge plus et il me susurre à l’oreille :
    
    — Tu es une jolie petite tapette, si tu veux jouer avec nous, appelle-moi.
    
    Sa main quitte ma fesse et je sens qu’il me glisse un papier dans la main.
    
    Je ferme le poing sur le bout de papier et je sens sa main glisser par-devant et passer sur mon sexe en l’effleurant d’un doigt puis le retire et me susurre à nouveau, mais avec une intonation qui sonne comme un ordre.
    
    — Une tapette comme toi doit porter une cage.
    
    Puis s’en va...
    
    Je reste debout, interloqué, perturbé par ce que je venais de vivre, les bras appuyés contre le portant de vêtements.
    
    Ses propos m’ont traversé, au ...
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