Rose-May et Alban - Histoires de Sexe

Rose-May et Alban

... ouvertement avec ce personnage, même sa cousine la félonne y mettait son grain de sel. Aussi décida-t-elle un jour de contre-attaquer sur les réseaux sociaux.

Elle mit en ligne une photo du sexe au repos d’Alban – photo prise alors qu’il dormait – agrémentée du texte suivant :Voilà pourquoi je reste avec mon sauveur !

Elle posta une autre photo, celle du petit oiseau de Pierre-Édouard avec ce commentaire :Feel the différence !

Selon Guillemette, l’endroit où ils baisaient le moins se trouvait dans la chambre. Ils ne se servaient du lit que pour dormir et se reposer après leurs exploits de la journée.

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Malheureusement pour eux, les 5860 heures de TIG tiraient à leur fin. Il fallut se résoudre à retourner voir le juge et le psy.

— Je vois que vous semblez bien vous entendre.
— Nos relations sont cordiales sans plus, osa répondre Rose.
— C’est cela, oui. Nous avons bien reçu vos rapports, cependant j’ai eu vent de quelques incidents…
— Juste des renards, une nuit.
— … Lors d’un vernissage.

Alban bondit sur son siège.

— Ce qui s’est passé là-bas relevait comme qui dirait juste d’une aide psychologique, comme m’avait conseillé le docteur. Il fallait évacuer les angoisses de mademoiselle.

Le juge poussa un gros soupir.

— Il n’y aura pas moyen de connaître la vérité, je pense, d’ailleurs les autres intervenants ne désirent pas porter plainte. Donc, mademoiselle, monsieur, maître, docteur, je vous propose de déclarer que monsieur Alban ...

... Lelièvre vient de terminer sa peine. Il peut quitter le manoir de l’Agace-Pissette.

Les yeux dans les yeux, sur les marches du palais de justice, Rose-May de la Cendraie et Alban Lelièvre se serraient la main et se faisaient leurs adieux, des trémolos dans la voix.

— Vous me manquerez Alban.
— Vous aussi, Mademoiselle.
— Comme le dirait Momo, ne faites plus de conneries, soyez sérieux et prudent.
— Promis juré. Vous aussi, ne faites plus de bêtises. Adieu Rose, ajouta-t-il en un murmure.
— Juste un au revoir, j’espère, répondit-elle sur le même ton.

La vicomtesse écrasa une larme, Alban fit semblant de se retirer un moucheron de l’œil.

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Dans les communs du manoir de l’Agace-Pissette, les domestiques tenaient à peu près le même langage.

— Il va nous manquer, M’sieur Alban.
— Oui, surtout à notre petite mademoiselle, pouffa Guillemette.
— On rigole, mais c’est triste.

La vie reprit son cours, moins joyeuse qu’auparavant. La vicomtesse ne refit pas de bêtise bien qu’elle y songea. Surtout qu’un certain mariage venait d’avoir lieu,de mauvais souvenirs peuvent engendrer de la joie, comme les bons de la tristesse, étrange contradiction, songeait mademoiselle la vicomtesse de la Cendraie.

Elle eut bien une ou deux aventures avec quelques-unes de ses connaissances, mais elle ne pouvait s’empêcher de comparer, en défaveur des nouveaux intervenants. Alban la connaissait si bien, sur le bout des doigts et de la langue, sans oublier les autres ...