L'offrande de la chair - Histoires de Sexe

L'offrande de la chair

... mes fesses que le bas de ma blouse peine à recouvrir. C’est la partie de mon anatomie à laquelle je dois faire le plus attention si je veux rester svelte, car mes hanches sont assez larges alors que je ne suis pas très grande, 1,52 m. Mon ventre plutôt plat met en valeur une poitrine que l’on peut qualifier de généreuse puisqu’un homme curieux pourrait lire sur mes soutiens-gorges la taille 85D. Je suis sportive, je fais beaucoup de VTT et également du Pilates. Ainsi, je reste bien musclée et maîtrise de ce fait parfaitement la tonicité et la tenue de mes seins et de mes fesses qui seraient, je le sais, les premières à prendre un peu d’embonpoint si je me relâchais.

En arrivant en haut des escaliers, je me retourne en direction de monsieur Jean et constate avec ravissement que mon petit déhanché a fait son effet. La semi-érection d’il y a quelques minutes s’est transformée en une belle érection que monsieur Jean a toutes les peines du monde à dissimuler. Je ne relève bien sûr pas ce détail et récupère dans l’armoire du palier deux ensembles de draps. Ce palier est quasi obscur quand les portes des chambres sont fermées et reste très sombre, même si elles sont ouvertes, car ces vieilles bâtisses ne sont pas très lumineuses.

— Nous commençons par la chambre de votre frère, Monsieur Jean ?
— Si vous voulez, Lucie.

Nous retirons le dessus-de-lit qui recouvre le matelas et nous positionnons tous deux d’un côté et de l’autre du lit. Nous installons le drap-housse puis le ...

... drap plat et une couverture légère, car si les journées sont chaudes en cette saison, les nuits peuvent être fraîches. Au prétexte de bien lisser la couverture du côté de monsieur Jean, je monte à quatre pattes sur le lit afin de lui offrir une vue plongeante sur mes seins libres de toute contention, si ce n’est celle de cette blouse dont il a si bien su par le passé dénicher les failles. Le lit de son frère terminé, nous passons au sien et répétons la même opération, si ce n’est que nous replions proprement au bas du lit le drap et la couverture.

Cette tâche achevée, monsieur Jean s’assoit sur le bord du lit pendant que je sors de mon sac la fiole d’huile d’argan et mon enceinte Bluetooth que j’allume et que je pose sur la table de nuit. Je vais fermer par habitude la porte d’entrée de la chambre, mais celle-ci ne tient pas et reste entrebâillée, le système de fermeture étant cassé. Monsieur Jean me regarde revenir vers lui comme s’il essayait de désintégrer ma blouse blanche de son regard. Alors que je m’avance à petits pas dans un déhanché exagérément provocateur, je connecte mon enceinte à mon téléphone et lance une musique d’ambiance sensuelle et jazzy. Pour faire la fête, j’adore l’électro, mais pour faire l’amour, rien ne remplacera jamais pour moi la sensualité du saxophone dans le jazz…

Sur une musique sensuelle que je connais par cœur et qui, dès le début, fait monter la température, je reprends contact avec monsieur Jean en prenant ses mains et en les posant ...