L'offrande de la chair - Histoires de Sexe

L'offrande de la chair

Résumé de l’épisode précédent : «Un miroir bien indiscret »

Quand une toilette intime s'emballe et entraîne Lucie dans une douche charnelle et envoûtante… Il n'est plus possible de reculer… Mais en aurait-elle seulement envie, de reculer ?

— Allons dans votre chambre, Monsieur Jean, nous y serons mieux, vous avez encore tellement de plaisirs à découvrir…

Monsieur Jean ne répond rien, il me regarde dans les yeux, la bouche ouverte comme si la multitude de mots voulant en sortir se retrouvait bloquée dans l’embouteillage de ses pensées. Ayant compris depuis le début de nos préliminaires qu’il me revenait d’impulser les choses, tellement monsieur Jean se laissait porter par les événements, je pris en main la pomme de douche, ouvris le robinet et entamai le rinçage.

Ayant du savon sur les fesses, je saisis l’occasion de me faire également une rapide toilette intime, car j’adore me sentir fraîche et propre avant de donner de mon corps. Une fois tous deux rincés, je saisis une serviette afin de sécher monsieur Jean et lui en propose une, afin qu’il me sèche lui-même, car je trouve ce type d’échange très sensuel entre une femme et un homme sur le point de se retrouver dans le même lit. Moi, en tout cas, j’aime bien, mais monsieur Jean, lui, semble préoccupé.

— Que se passe-t-il, Monsieur Jean, je vous sens préoccupé ?
— Non, Lucie, c’est simplement que je n’ai pas changé les draps depuis bien longtemps. J’ai un peu honte de vous inviter dans un lit… pas très ...

... propre.
— Si ce n’est que ça ! répondis-je. Regardez, il n’est que 12 h 30, il me reste encore une demi-heure de service, on va donc en profiter pour s’occuper de ça tous les deux et, dans la foulée, on fera également le lit de votre frère pour ce soir. Si ça ne vous dérange pas, Monsieur Jean, je remets ma blouse pour bosser ?

Après le paroxysme du moment sous la douche, je ne voudrais surtout pas que l’excitation de monsieur Jean retombe, même si la vue de son sexe encore en semi-érection me rassure sur ce point. Mais convaincue que je peux me montrer plus sensuelle encore à demi vêtue que nue, je prends dans les mains mon soutien-gorge, ma culotte et mon bas de jogging, j’enfile ma blouse et j’en referme toutes les pressions. Ainsi, en plongeant à l’occasion dans mon décolleté, monsieur Jean pourra se remémorer dans les mêmes conditions vestimentaires ses nombreux moments de voyeurisme, si ce n’est qu’à présent, je ne porte plus de soutien-gorge…

Je quitte la salle de bain, monsieur Jean me suivant à moins d’un mètre. En passant dans la salle à manger, je prends également avec moi mon sac pour y ranger mes affaires, mais surtout parce qu’il contient un flacon d’huile d’argan que j’utilise principalement pour le soin des mains, car les produits ménagers que nous utilisons les abîment beaucoup.

En montant les escaliers pour rejoindre les chambres, je prends bien soin de me déhancher un peu plus que de coutume afin d’exciter mon amant qui doit avoir les yeux bien rivés sur ...