1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (17)


    Datte: 27/09/2022, Catégories: Hétéro Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... n’hésite pas entre une grosse qui bande mou et crache sa sauce en vingt minutes et une petite dure comme un pic à glace et qui trique au moins trois quarts d’heure.
    
    D’ailleurs, si j’avais avalé ma jalousie et ma fierté, le manège commençait quand même à me peser. J’en étais bien sûr partiellement responsable, car je ne répondais pas toujours à l’appétit sexuel illimité de ma concubine. Une journée sans cul, c’est impensable pour elle, et plutôt deux fois qu’une. Je suis incapable de suivre le rythme.
    
    Il m’arrivait de plus en plus fréquemment de décliner.
    
    — Chéri ! C’est untel ! Tu te joins à nous ?
    
    — Non pas aujourd’hui, amusez-vous sans moi.
    
    Et je les laissais pour aller faire du sport, voir mes potes ou faire des courses. Il m’est arrivé, plus d’une fois de partir de longues heures et de trouver, en rentrant un garçon autre que celui que j’avais croisé en partant, un ou deux...
    
    Les choses au final ne tournaient pas comme j’avais pensé pouvoir m’en accommoder. Je m’étais dit que, un garçon de temps en temps, une heure ou deux pendant le week-end, c’était acceptable et, même, qu’un plan à trois à l’occasion n’avait rien de désagréable.
    
    Mais là, c’était trop. Tous les deux ou trois jours déboulait un mec, et les samedis et dimanches, c’était presque non-stop. La liste des élus s’allongeait à tel point que les erreurs de planning se multipliaient et qu’il arrivait de plus en plus souvent que deux mecs vinssent en même temps ou qu’un arrive quand l’autre ...
    ... était dans la place. Il n’y en eut aucun pour s’en formaliser d’ailleurs, bien au contraire. Un livreur de pizza, un facteur moche et bedonnant, mais monté comme un âne et vicieux en diable, un gars rencontré dans un bar, le pompier qui vendait les calendriers et j’en passe...
    
    J’avais bien essayé de demander à Alicia de diminuer le rythme et elle l’avait promis, sans le faire. Cela devenait insupportable. C’était l’hôtel du sexe et je m’étonnais de la discrétion des garçons, car sur les réseaux sociaux, on aurait pu passer pour un lupanar et acquérir une réputation... sans doute méritée.
    
    Le coup de grâce me fut donné par Rodolphe, un black gigantesque, haut comme un basketteur, musclé comme un bodybuildeur, un colosse de chair dont j’avais entendu parler et qui, fort heureusement, habitait à l’autre bout du pays. Il s’invita pour un week-end. A 10 h20, il était à l’aéroport, à 11 h 15 à poil dans le lit.
    
    Il était autoritaire et me traita dès le départ comme si c’était lui le copain d’Alicia, tolérant ma présence seulement au point que je ne pus participer aux retrouvailles qui durèrent jusqu’ à quinze heures. Il exigeait qu’Alicia fut à dispos dès qu’il serait en état de bander à nouveau et, pour ne pas rater l’événement, il fut décidé qu’ils resteraient entièrement nus tout le week-end.
    
    Vers 17 h 00, deux gars sonnèrent à la porte et entrèrent sans façon en m’écartant avant que je leur demande qui ils étaient et checkèrent avec Rodolphe qui se contenta de me dire : ...