Des envies, encore des envies - Histoires de Sexe

Des envies, encore des envies

Seule chez elle ce matin, Patricia s’octroie quelques moments de liberté sous sa douche tiède et laisse ses fines mains glisser sur son corps. Plutôt satisfaite de l’aspect général de celui-ci pour une dame dans la soixantaine, elle parcourt sa petite poitrine toujours aussi sensible, surtout aux pincements de ses tétons quand elle les roule entre les doigts, habilement et longuement.

Insensiblement, ses hanches ondulent au rythme de ces caresses évocatrices des plaisirs qui lui remontent à l’esprit, au fur et à mesure que les ondes descendent sur ses flancs, vers son ventre qui attend, qui appelle… La douceur de sa peau l’incite à la parcourir, à laisser ses mains gagner toutes seules la fine fourrure pour atteindre le dessus de son clito, qu’elle enserre alors, pour mieux le dégager et l’exposer.

Alors que l’eau court légèrement sur ses épaules et sa poitrine, Patricia écarte doucement ses cuisses et tend son bassin en avant, vers ses mains, comme elle aime tant le faire contre le ventre de ses amants de rencontre. Mais ce n’est pas à la découverte de la forme dure et ronde d’un membre inconnu qu’il part ; ce sont ses propres mains qui appuient sur son sexe et le font s’ouvrir, s’offrir aux caresses. Alors, vivement, elle abandonne toute retenue et glisse deux doigts dans sa vulve chaude et pour accompagner la ronde qu’elle a entreprise autour de son clitoris durci. Très vite, le plaisir lui serre le ventre, profondément, puis monte vers son sexe qu’elle excite de ...

... plus en plus fort.

Des images explosent dans sa tête, qu’elle rejette en arrière dans un petit cri de jouissance et, déjà, ses cuisses se resserrent sur ses mains jointes, pleines d’eau et, surtout, de sa liqueur. Lentement, elle porte ses doigts gluants à sa bouche et les lèche tendrement pour recueillir le fruit de son plaisir.

Soulagée par ce moment d’abandon, Patricia quitte sa douche pour finir sa préparation et se demande, un instant, si elle ne va pas prolonger son plaisir sur son lit, jambes ouvertes et fesses relevées, en jouant plus longuement avec son godemiché que lui offrit un soir son amant de cœur, lors d’une visite à un sympathique magasin parisien. Elle s’interroge devant son miroir en coiffant ses élégantes courtes mèches grises ondulées et dessine, très discrètement, le tour de ses yeux bleus qui lui donnent aisément un aspect aussi rieur que coquin. L’envie parcourt toujours son ventre, mais trop de souvenirs de ses libertinages passés lui reviennent à l’esprit pour qu’elle perde son temps de liberté à rester enfermée dans le domicile conjugal.

Non, finalement elle enfile un très léger, mais distingué ensemble string-soutien-gorge, des Dim-up, et une robe portefeuille d’un beau rouge brique qui s’arrête juste à la hauteur des genoux, découvrant ses minces mollets et ses chevilles qui sortent d’une paire de bottines à petits talons.

Ainsi parée, elle peut aller marcher dans les rues de sa ville, comme une jolie petite bourgeoise, d’apparence sage, ...