1. Un cocu est né (4)


    Datte: 23/09/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    ... aussi mon amour-propre, fut enfin remplacé par un sentiment plus confortable que la colère : le don inconditionnel de soi.
    
    – Ton mari ne me paraît plus tout à fait d’accord pour accepter ma présence.
    
    – Que… Comment ? Bégaya Judith en roulant de grands yeux vers moi.
    
    – Je crois même qu’il a envie de me casser la gueule, poursuivit Jérémy, paraissant s’amuser décidément beaucoup.
    
    – Non, non, excuse moi, je suis désolé, m’écriais-je, baissant la tête pour éviter leurs regards.
    
    Après un instant de silence qui m’apparut une éternité, les yeux braqués piteusement sur une lame de plancher, je fus soulagé lorsque Judith invita son amant à gagner notre chambre à coucher et de l’y attendre une minute tandis qu’elle « mettait les choses au point » avec moi.
    
    Lorsque nous fumes seuls dans le salon, Judith m’exprima sa déception et son incompréhension à l’égard de mon attitude.
    
    – N’est-ce pas toi qui a voulu tout cela ? N’est-ce pas toi le seul responsable de cette situation ? N’est-ce pas toi qui un soir a accepté de lécher mes fesses que cinq hommes venaient de prendre? Comment ose-tu t’en prendre à Jérémy ? C’est… c’est minable. Tu me fais honte.
    
    Je me jetai à genoux devant Judith et étreignit ses magnifiques jambes.
    
    – Pardonne-moi mon amour. Je ne savais pas ce que je faisais. C’était une réaction absurde, impulsive, mais maintenant tout va bien. Cela ne se reproduira plus, jamais, je te le promet !
    
    – Oh, le mal est fait. C’est un peu tard pour s’excuser ...
    ... et surtout, ce n’est pas auprès de la bonne personne.
    
    – Je vais présenter mes excuses à Jérémy. Mais j’ai besoin de ton pardon, de savoir si tu m’aimes toujours.
    
    – Ah là, là, tu es si pénible parfois mon petit chéri. Que vas-t-on faire de toi ?
    
    – Ce que tu voudras. Fais de moi ce que tu voudras.
    
    – Allons relève toi mon petit cocu d’amour, ce n’est pas devant moi qu’il faut t’agenouiller, ce n’est pas moi que tu as offensé.
    
    Quelques minutes plus tard, nous entrions ensemble, main dans la main, dans notre chambre à coucher.
    
    Jérémy nous attendait, assis sur le lit, les jambes largement écartées, souverain.
    
    – Mon mari a quelque chose à te dire, fit Judith, se tournant vers moi.
    
    Je lâchai sa main, et comme un enfant invité par sa mère à s’avancer sur scène pour faire un discours, je m’arrêtai à deux pas de Jérémy.
    
    – Je te prie de m’excuser pour mon comportement inqualifiable, Jérémy.
    
    Je me tournai vers Judith qui d’un hochement de tête m’encouragea à poursuivre. Je pris une inspiration et fléchit les jambes, tombant à genoux sur la moquette devant mon ancien rival.
    
    – Je te remercie d’avoir accepté de de venir chez nous baiser ma femme et accepte avec joie mon rôle de cocu abstinent. Tu peux faire d’elle ce qui te plaira. Tu peux faire d’elle… tu peux faire d’elle ta pute si cela te convient.
    
    – Carrément ?
    
    – Euh… oui, elle est d’accord et moi également, confirmais-je en inclinant la tête vers le bas.
    
    – Eh bien je vais y réfléchir, Cocu. Ta ...