1. Un cocu est né (4)


    Datte: 23/09/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    Longtemps, ma femme ne s’est pas couchée de bonne heure. Elle revenait plus ou moins tard dans la nuit, souvent fourbue et sa tenue négligée, comme enfilée à la hâte sur son corps encore poisseux de ses amours clandestins. Les hommes qui profitaient d’elle étaient souvent mariés ou en couple et ne disposaient que rarement de toute une nuit. La plupart du temps, ils la congédiaient de chez eux ou alors c’est elle qui quittait l’hôtel en même temps qu’eux afin de venir me retrouver et se livrer à notre petit rituel amoureux.
    
    Bientôt, Judith montra des signes de lassitude et je craignit d’en être la cause, soit qu’elle s’ennuya avec moi soit que l’un de ses amants m’eut confisqué non seulement son corps mais également son cœur. Aux petits soins avec elle, je multipliai les cadeaux avec ou sans occasion et la dégageai de toute contribution à l’entretien de la maison que j’assurais désormais seul. Je lui offris ainsi de nombreuses parures de dessous chics qu’elle étrenna avec les hommes qui occupaient ses soirées et certains de ses week-ends.
    
    Mais en dépit de mes attentions constantes, Judith me paraissait de plus en plus absente, même pendant nos rares soirées communes, s’endormant dans mes bras devant la télé qu’elle regardait d’un œil vide.
    
    Une nuit enfin, au retour d’une de ses escapades, au lieu de se déshabiller directement comme elle en avait l’habitude, Judith vint s’asseoir à mon chevet et passa sa main dans mes cheveux.
    
    – Mon chéri, je sais que tu attends ...
    ... autre chose mais je crois qu’il faut qu’on parle.
    
    A ces mots, mon cœur s’emballa, s’agita sous mes cotes comme une bête menacée, se préparant à être durement frappé.
    
    – On ne peut pas continuer comme ça, poursuivit-elle, me laissant sans voix, capable seulement de triturer mes mains devenues soudain moites. Je suis épuisée par notre nouvelle vie, même mon travail en souffre, sachant qu’en plus il m’arrive même au bureau d’être sollicité par mon collègue Cédric qui a décidément de gros appétits… Bref, les journée sont trop courtes. J’en suis à rechercher partout le temps perdu pour satisfaire tout le monde…
    
    – Si tu veux me quitter, dis-le vite s’il-te-plaît, il est inutile de chercher à te justifier. Je ne ferai pas de scène.
    
    – Te quitter ? Oh mais non mon amour, tu sais, je ne t’ai jamais tant aimé qu’en ce moment.
    
    La rapide succession entre la tension et le soulagement, provoqua un flot de larmes. Je m’efforçai de ravaler mes sanglots.
    
    – Mais… Je croyais que c’est là où tu voulais en venir, soufflai-je en reniflant.
    
    – Ne soit pas sot, répondit-elle en me cajolant, m’embrassant sur le front. Tu es mon mari d’amour. Non, ce que je voulais te proposer, si tu es d’accord, c’est de permettre à mes amants de venir à la maison, ainsi j’économiserais beaucoup de temps, sur le transport déjà, et aussi je n’aurais pas à me rhabiller ni à chercher à me garer et tu pourras si tu le souhaites me rejoindre dans notre lit juste après qu’ils en seront parti. Sans compter, ...
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