1. Changement d'état imprévu


    Datte: 02/02/2018, Catégories: fh, fplusag, extracon, grosseins, vacances, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, pénétratio, init, Auteur: Maegwïn, Source: Revebebe

    ... où vit la famille de Philippe, tout ça sous un soleil de plomb. J’étais parti en retard, ce qui était une bonne méthode pour passer moins de temps avec eux, sans pour autant avoir l’air de les snober. Quand j’arrivai enfin, j’étais tout en sueur, le souffle manquant, et déjà fatigué avant même d’avoir commencé le sport. Passé la dernière épreuve, monter un étage d’escalier jusqu’à l’appartement, je marquai un temps de pause, avant de frapper à la porte. C’est le visage de Mireille qui apparut quand la porte s’ouvrit. Tant mieux.
    
    — Salut Gabriel !
    — (Je soufflai) Salut Mimie !
    
    J’entrai, on se fit la bise, tout était normal, ses mains vinrent se poser sur mes épaules. Elle m’expliqua que Philippe et la bande ne m’avaient pas attendu, ne sachant pas si je viendrais ou non. (Alors que je leur avais dit. Sympa les copains.) J’étais vexé, mais pas déçu pour autant.
    
    — Tu ne vas pas y aller maintenant ! Regarde, tu es fatigué, il te faut reprendre un peu ton souffle !
    
    Elle m’offrit un verre de jus d’orange et nous allâmes nous installer sur le balcon, chacun sur une chaise. Nous sirotions nos verres calmement, elle feuilleta un magazine quelques instants avant de le reposer. Elle me regarda bizarrement, avec un petit sourire, avant de détourner la tête, l’air un peu triste.
    
    — Je suis épuisé ! fis-je avec un petit rire. (C’était essentiellement pour faire la conversation).
    — Ben voilà, repose-toi un peu ! Quelle idée d’aller faire du foot par un temps pareil ! Vous ...
    ... allez crever !
    — C’est ce que je lui ai dit… Mais moi on ne m’écoute jamais !
    — Ils devraient ! Moi je dis toujours à Philippe qu’il devrait t’écouter davantage au lieu de faire toutes ses conneries.
    — Merci… dis-je un peu mal à l’aise. (Je n’ai jamais été à l’aise avec les compliments, en général.)
    
    La conversation passa sur les autres qui avaient la fâcheuse tendance à se moquer de moi, et de là aux raisons de leurs moqueries, à savoir mes difficultés avec la gent féminine. Elle m’écoutait, tentait de me rassurer, de me donner des conseils. Elle se montrait très compréhensive, et semblait sincèrement touchée.
    
    — Et puis tu vois, avec le physique que j’ai…
    — Quoi, qu’est-ce qu’il a ton physique ? me demanda-t-elle, l’air étonnée.
    
    Alors je lui racontai encore, mes complexes, mon acné – qui commençait à bien disparaître d’ailleurs, quand j’y repense – mon corps pas vraiment athlétique. Durant tout ce temps, elle me regardait en souriant, et secouait la tête.
    
    — Tu dis n’importe quoi, fit-elle finalement avec douceur. Tu es très bien, tu es très mignon…
    
    Elle s’était un peu rapprochée de moi, légèrement penchée en avant. Mon regard tentait de se détacher de sa poitrine, qui déformait fortement son chemisier et apparaissait par l’échancrure. Mais bon, jusqu’ici tout était normal, c’était une adulte qui faisait un compliment à un ado attardé, rien d’autre.
    
    — Mouais… en tout cas, les filles que je rencontre n’ont pas l’air du même avis.
    — C’est qu’elles ne savent ...
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