1. Changement d'état imprévu


    Datte: 02/02/2018, Catégories: fh, fplusag, extracon, grosseins, vacances, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, pénétratio, init, Auteur: Maegwïn, Source: Revebebe

    ... aussi, ayant eu Philippe assez tôt, elle avait à présent presque 40 ans. Je l’aimais bien, elle se comportait toujours un peu comme une copine avec les « jeunes », racontant parfois même quelques blagues salées. Et elle était plutôt jolie quand j’y repense, blonde (fausse, mais blonde quand même), les cheveux coupés au carré, une peau bronzée, un petit nez retroussé, une taille fine. Elle avait raconté à ma mère que ses seins n’avaient pas dégrossi après qu’elle ait été enceinte et qu’elle réussissait le « test du crayon » (vous mettez un crayon sous le sein, si le crayon ne tombe pas ça veut dire que vous ne pouvez pas enlever le haut sur la plage. Ça m’a toujours paru bizarre.) Ma mère m’avait raconté ça, résultat, j’étais fasciné par cette poitrine. Mais là encore, ce n’était pas une femme pour moi. Déjà le terme : c’était une femme, les autres étaient des filles. Et puis c’était la mère de mon pote, c’était autre chose, un autre monde, en fait, je ne pensais même pas à elle. Simplement, il me venait parfois à l’esprit que j’aimerais bien voir ses seins, juste comme ça par curiosité, alors que je n’ai jamais fantasmé sur les poitrines opulentes.
    
    Par ailleurs, Mireille ne me semblait pas être une femme heureuse, malgré sa gaieté apparente. Elle ne s’épanouissait pas dans son travail, et sa vie personnelle, d’après ce que me racontait ma mère, était minable. En fait, son mari était impuissant (ça arrive). C’est dingue le nombre de choses que ma mère me racontait, ...
    ... maintenant que j’y pense. À croire qu’elle me prenait pour une bonne copine. Mireille, quant à elle, se morfondait, refusait de le quitter à cause de Philippe et finalement n’en pouvait plus. Je la plaignais, mais ça ne me concernait pas.
    
    Nous étions à présent vers le milieu du mois d’août. La canicule battait son plein, les touristes affluaient se rafraîchir sur les plages, et Philippe eut l’excellente idée d’organiser une partie de foot entre copains. J’hésitai.
    
    — Allez, viens, on va bien s’amuser, ça va être cool !
    — Oh, tu sais, moi le foot…
    — T’es con, il y aura tout le monde, le p’tit Dumè, Fredo, et Jean-Paul… (Et merde. Jean-Paul serait là. Le pré-délinquant qui donne des coups de tatane soit quand il est un peu vexé, soit juste pour rigoler.)… Et puis les filles sont pas loin, qui sait, tu vas peut-être en impressionner une et hop tu l’emballes !
    
    Il se foutait de ma gueule. C’était habituel, mais ça m’énervait.
    
    — Écoute, je le sens pas vraiment, il fait chaud…
    — T’es vraiment chiant comme mec ! Pour une fois qu’on fait autre chose ! Bon, fais comme tu veux, nous on t’attend. Rendez-vous chez moi.
    
    Je ne sais pas dire non.
    
    — Très bien, s’il n’y a que ça pour te faire plaisir, d’accord, je viendrai !
    
    Cela dit d’un ton désinvolte et exaspéré, pour bien leur faire comprendre que je venais à contrecœur. Me voilà donc en train de descendre du village, t-shirt, short, baskets, à pied jusqu’à la ville, pour ensuite traverser tout Bastia jusqu’à l’appartement ...
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