Dressage d'une flic arrogante (4)
Datte: 14/09/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Blueberry89, Source: Xstory
... suite…
— Les couilles peut-être...ah et mon accord aussi.
— Arrête de me provoquer sinon je t’arrache ce foutu pantalon et je démonte ton petit cul sur le champ.
— Ce serait du viol…
— Pas si tu en crèves d’envie. Et j’ai comme l’impression que c’est le cas.
— Lâchez-moi.
— Très bien, mais je te préviens, arrête de me provoquer sinon tu risques d’en payer les conséquences.
Il me relâche et s’en va sans autre mot. Son ton était tellement menaçant… J’en ai des frissons dans le corps. Mon corps, parlons-en. Ce dernier est si frustré qu’il tremble encore. Je n’arrive pas à bouger. C’est fou cet effet qu’il a sur moi. J’ai honte de me l’avouer mais s’il m’avait vraiment prise dans l’instant, j’aurais certainement craqué. Parce que, oui, je meurs d’envie qu’il me prenne. Sa fougue et sa brutalité sont ce qui me manque chez David, ce qui manque à mon corps pour s’enflammer comme il le fait à son contact. Mais encore une fois, je ne dois rien laisser paraître. Il ne m’aura pas comme ça.
Je rejoins David et nous repartons chez lui, où je passe la nuit à essayer d’oublier cette étreinte. Sans succès.
Le lendemain, c’est mon jour off mais j’ai encore quelques dossiers à rendre à Sokolov qui doivent partir avant lundi, c’est pourquoi je fais un tour à la brigade. Je me presse pour finir et pouvoir enfin profiter de ma journée mais avant, je dois passer obligatoirement par le bureau du Brigadier-chef. Je me fige derrière la porte quand j’entends soudain des ...
... gémissements féminins. Ma poitrine se serre soudain et ma gorge s’assèche. Je n’ai aucune envie d’entrer et de voir ce qu’il se passe à l’intérieur. Pourtant, j’y suis contrainte. Je frappe à la porte et respire un grand coup, histoire de me redonner une contenance. Sa voix grave me donne la permission d’entrer et quand je pousse la porte, je reste stupéfaite devant le spectacle qui s’offre à moi.
Sokolov est debout, pantalon aux genoux, saisissant les hanches de la nouvelle stagiaire Fanny, qui couchée sur son bureau, encaisse les coups de reins en poussant des cris à chaque fois qu’il plonge en elle. Il ne s’arrête pas en me voyant, bien au contraire. L’expression de dégoût sur mon visage doit lui plaire énormément.
— Posez ça là Gavras, à côté de votre nouvelle collègue.
— Bien Chef.
Je tourne les talons aussi vite que je peux et fuis ce spectacle affreux qui me bouleverse totalement. Jalousie et colère, deux sentiments qui font un cocktail assez explosif et j’ai besoin de me changer les idées et d’aller évacuer cette rage. Alors je suis allée courir. Longtemps. Tellement longtemps que j’en perds le fil des heures et que la nuit a vite pointé le bout de son nez. N’ayant pas pris mon téléphone, je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est. En plus, je suis relativement loin de chez moi. Et de chez David aussi.
Je commence à être fatiguée et pour être plus tranquille, j’ai pris le chemin qui borde le canal, désert à cette heure. Sauf que c’est aussi le plus long. Je ...