1. Vacances à Oléron (1)


    Datte: 02/09/2022, Catégories: Hétéro Auteur: sameplayer, Source: Xstory

    Ma maîtresse est en vacances sur l’île d’Oléron. A ma demande, elle me propose le thème de cette histoire. Sa sensualité et son goût des hommes la poussent à imaginer toutes les aventures possibles lorsqu’elle croise un type qui lui plaît. Ma perversité me pousse à l’imaginer, voire à la pousser dans des situations excitantes. Allez tiens, je mets un disque de Lama dans mon portable, un des hommes qui a sans doute le mieux chanté les femmes et j’écris. Ce texte est donc un pur fantasme.
    
    25 juillet 2020. Il fait chaud, mais le ciel est un peu couvert. On peut toujours aller à la plage, mais la mer sans soleil, c’est quand même moins bien ! Ça n’amène rien au bronzage, et l’absence de soleil limitant le nombre de congés payés venu se faire rôtir, ça limite aussi le nombre de caresses brûlantes que posent sur vous les hommes dont le corps assoupi de la mémère qui les accompagne et qui au fil des années n’a pas pris soin d’elle et ne les fait plus rêver, vous adressent et vous flattent...
    
    Du coup, autant en profiter pour faire autre chose d’aussi agréable, même si c’est moins sexuel... Il n’y a pas de plaisirs que dans le sexe quand on est épicuriens et épicurieuxxxx...
    
    Allez tiens, on va se faire un plateau de fruits de mer ! Pour des Lorrains loin de la côte, c’est l’occasion rêvée de se taper des trucs qui n’aient pas traversé trois fois la France dans la glace et dans des remorques tchécoslovaques derrière des tracteurs roumains affrétés par des Libanais... Et ...
    ... j’exagère à peine... Ici, c’est plein de petites échoppes d’ostréiculteurs, on va commencer par là. Juste que si mon mari veut bien manger huîtres et fruits de mer, il est difficile de le faire bouger. Eh bien, j’irai seule. Et il faut que je me remue un peu, on est samedi, il est onze heures, et si ça se trouve, ils ferment à midi !
    
    Première cabane, fermée ! Onze heures quarante-cinq. Treize heures quarante-cinq au soleil, c’en est un qui vit sans montre... Les deux suivantes sont ouvertes, mais plus grandes choses à vendre, ils me font ch... ces touristes qui ont acheté MES huîtres ! Une dernière cabane, un peu plus loin. Il a des huîtres... Mais ce n’est pas sur les huîtres que bloque mon regard. Il a quoi l’ostréiculteur ? 35, 38 ans ? Grand, bien bâti, je devine les muscles qui roulent sous sa marinière. Elle a été cousue sur lui ou c’est une seconde peau ? Et ses yeux... d’un bleu délavé plein d’écumes...
    
    Comme d’habitude, on a toujours le choix. Je prends mes huîtres et je me sauve. Ou je me laisse aller au risque de me noyer dans ces yeux-là.
    
    — Bonjour ma petite dame, je vous attendais, après vous je ferme.
    
    — Bonjour. Vous m’attendiez ? vous êtes devin ! Je ne savais même pas que j’allais venir !
    
    — Moi je le savais. Mon horoscope me disait ce matin ‘’vous pouvez vendre toutes les huîtres que vous voulez, la sirène est au fond de la bourriche et vous ne la découvrirez qu’en fin de matinée’’. C’est pour ça que j’attends. Que je vous attends.
    
    — Euhhh ! Un peu ...
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