L'accord
Datte: 30/08/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
couleurs,
cocus,
candaul,
hotel,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
caresses,
intermast,
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
confession,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... ! Ta robe fuchsia, vraiment, je ne sais pas comment le prendre ?
— Bon, ça va ! Je reconnais que mon choix n’était pas délicat. Mais ce n’était pas contre toi ni avec une idée perverse, non, c’est juste qu’elle me va bien.
— D’accord.
— Pour clore le sujet, et pour la seule et unique fois. Ça n’a pas été extraordinaire.
— Damien n’a pas été à la hauteur ?
— Non, c’est moi. Merde, Romain, tu peux comprendre que ta venue m’a perturbée.
— Excuse-moi.
— Ne t’excuse pas, je suis fautive. Je te trompais.
— Oui, moi aussi ! Mais maintenant, on ne se trompe pas, on ne se trompe plus, on se fait confiance.
Un long silence…
Toute cette conversation s’est fait debout, face à face, le verre à la main. Romain pose son verre et se saisit du mien qu’il pose aussi. Je crois qu’il va partir, mais en réalité il s’arrête et dit :
— Vraiment, cette robe te va bien. Mais j’aimerais à l’avenir que tu ne la portes que pour moi. Tu veux bien ?
Ces quelques mots me troublent. Ils sont dits avec tendresse. C’est un mari aimant qui me demande cela. Je sens mes yeux se mouiller. Je me sens toute chose. Nous venons de parler de sexualité, de sexualité libérée, certes pas de vrai libertinage, juste ungentleman agreement entre conjoints, mais cette robe est bien plus qu’un morceau de tissu.
Il voit que je pleure.
— Ne pleure pas. Je ne te reproche rien. Elle te va si bien.
Il essuie mes larmes de sa main. Il se penche vers moi et me susurre :
— D’ailleurs, je l’aime encore ...
... plus lorsque tu la quittes.
Il tourne autour de moi. Je sens sa main attraper le curseur de la fermeture éclair. Déjà, je sens qu’il la tire vers le bas.
— Chéri, tu crois que…
— Depuis que je t’ai vue en petite tenue tout à l’heure, je ne cesse d’y penser.
Il m’embrasse dans le cou. La fermeture est longue et va jusqu’aux reins. Il fait glisser les épaulettes. Je ne résiste pas. Je ne peux pas me refuser à mon mari, même si je ne peux enlever de mon esprit que c’est malsain après tout ce qui s’est passé ces dernières heures.
Il doit avoir reculé, car je l’entends dire.
— Vraiment magnifique. Tourne-toi s’il te plaît.
Mon mari me regarde alors que je porte, et il le sait, une tenue que j’ai préparée pour mon amant. J’insiste :
— Chéri, tu crois que…
Il ne répond pas. Il se colle à moi. Je sens son désir. Il n’a pas menti ! Il a dû se faire un film ! Ce n’est pas naturel qu’il soit excité ainsi ! Pourtant je ne peux en douter.
Il m’embrasse. Il me saisit une main. Un instant, je crois qu’il va la guider vers ce que je sens contre mon ventre. Mais non. Il m’entraîne. Dans la chambre ? Non, juste quelques pas vers la table de la salle à manger. Il me fait tourner. J’entends distinctement le bruit caractéristique d’une fermeture éclair que l’on ouvre. Je tourne la tête. Il est en train d’extirper son gourdin. Nos regards se croisent. J’y vois une lueur étrange, une sorte de colère que pourtant son sourire annule. Il appuie sur mon dos. Je me penche sur ...