L'accord
Datte: 30/08/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
couleurs,
cocus,
candaul,
hotel,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
caresses,
intermast,
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
confession,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... vivre, non pas de l’amour, en tout cas pas dans mon cas et je ne crois pas dans le tien non plus, mais une autre sexualité avec des découvertes que le piment de l’adultère apporte.
— Tu parles de piment, mais tu oublies la culpabilité.
— Non, je ne l’oublie pas, mais reconnais que la culpabilité conduit à vouloir se faire pardonner, sans avouer la faute, en faisant plus attention à son conjoint.
Je me sens comme mise à nu. Cette étrange envie de sexe, alors que je venais de quitter mon amant qui m’avait pourtant fait jouir, ne devait être que l’envie de partager mon bonheur avec mon mari… et me faire pardonner.
Un long silence. Il se lève et vient s’asseoir à côté de moi.
— Tu te demandes ce que nous allons faire maintenant ?
— Euh, oui !
Je réponds, même si ce n’est pas la question que je me posais. En réalité, j’étais seulement en train de digérer le fait que mon mari me cocufiait avec une jeunette.
— On a deux solutions. Enfin, c’est ce que je pense. Et toi ?
— Franchement, Romain, je ne sais pas. Je suis encore sous le choc, tu peux comprendre.
— Oh que oui ! Je ne sais pas comment j’aurais réagi si tu m’avais surpris avec ma maîtresse.
— Moi non plus. Il y a quelques mois, c’est sûr que je n’aurais pas fait dans la dentelle et tu l’aurais senti passer. Mais maintenant…
— Donc deux solutions. On arrête tout. Toi avec Romain, moi avec ma collaboratrice. On oublie. Si je voulais plaisanter, je dirais « Match nul ». Ni toi ni moi ne pouvons faire de ...
... reproche à l’autre.
— Cela me paraît un peu difficile. Tout de même, huit mois, avec une gamine !
— Pas une gamine, trente ans. Et moi je pourrais dire, trois mois avec le gars avec qui je cours tous les dimanches. Il devait rire de moi, non ? À ce petit jeu, on ne peut qu’y perdre. On finirait par se déchirer, compter les rendez-vous, le nombre de baises, les positions, la lingerie…
— Tu as raison. On a qu’à faire cela !
— Oui, mais on n’est pas certain de ne pas recommencer.
— Pas moi en tout cas.
Il rit franchement.
— Il ne faut jamais dire : « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau ». Surtout lorsqu’on y a déjà goûté. Tu n’attendais pas Damien juste pour lui montrer ta lingerie. N’est-ce pas ? Ne réponds pas ! N’oublie pas que tu m’as promis la vérité.
Un silence.
— Avant de te parler de la deuxième possibilité, je voudrais que nous nous mettions d’accord sur une promesse. Une promesse qui nous engage vraiment. Toujours se dire la vérité. Pas de mensonge, mais pas « d’omission » non plus. Même si la vérité peut être parfois difficile à dire. Souviens-toi lorsque nous nous sommes rencontrés et que nous avions « purgé » toutes nos aventures, dans le souci d’un départ sur une base de vérité.
Oui, je me souviens. J’avais avoué ce que j’avais fait avant de le connaître. Mes rencontres, mes délires, mes expériences…
— Je te promets de ne plus mentir…
— Moi aussi. Et voici la deuxième possibilité. Ne rien faire. Ne rien changer. Continuer comme avant. Toi ...