SDF
Datte: 29/08/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
caférestau,
douche,
Masturbation
nopéné,
rencontre,
Auteur: Pericles, Source: Revebebe
... soir.
— Je ne sais pas comment je vais pouvoir vous rembourser pour tout ça.
Elle s’est à nouveau repliée sur elle-même. Elle se sent visiblement mal d’accepter que je l’aide sans qu’elle ne puisse rien m’offrir en contrepartie.
— Eh bien, disons que tant que vous resterez ici, en compensation, vous pourrez passer l’aspirateur et, par ailleurs, je vous avoue que je déteste vraiment nettoyer les salles de bain, dis-je en rigolant.
Je n’ai pas vraiment besoin d’une femme de ménage, mais je sens qu’il faut que je trouve quelque chose pour qu’elle puisse accepter mon aide sans qu’elle ait honte que je lui fasse la charité. Emma me tend la main :
— Tope là ! Je ferai le ménage tant que je resterai ici.
Je lui ai prends la main et la serre. Cette poignée de main est plus agréable que je ne l’avais imaginé. Je n’ai pas vraiment envie de lui lâcher la main.
Quand nous arrivons au Monoprix, je sens Emma tout excitée. J’imagine que ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas pu faire des courses pour elle.
— J’ai le droit de dépenser combien ? me demande-t-elle.
— Et bien, comme vous avez besoin d’à peu près tout type de vêtements et chaussures, disons qu’avec 200 € ça devrait le faire…
En m’entendant dire ça, je suis choqué par la somme. Je n’arrive pas à croire que je suis passé de 10 € pour un repas à 200 € en une seule journée. Ce n’est pas que je ne peux pas me le permettre, la maison étant payée et n’ayant quasiment aucun autre loisir que les jeux vidéo, je ...
... dépense chaque mois à peine un tiers de mon salaire. Non, tout simplement, je n’ai pas l’habitude de donner mon argent. Emma me sourit et attrape ma main. Je suppose que je ne marche pas assez vite à son gré. Pas grave, c’est une très jolie main !
À l’intérieur du magasin, c’est une nouvelle Emma que je découvre. Bondissant de rayon en rayon, essayant des chaussures, choisissant soigneusement de très jolis sous-vêtements, puis des pantalons, des t-shirts et des chemisiers… Environ une heure plus tard, son panier est plein, et il me semble qu’on va dépasser un peu le budget alloué.
— Nous avons peut-être un peu dépassé la limite, mais je ne pense pas que nous puissions nous passer de quoi que ce soit, dis-je en approchant de la caisse.
Je n’ai vraiment pas le cœur à remettre quoi que ce soit en rayon. Je réalise que j’apprécie vraiment son enthousiasme. Après une matinée de pleurs, cela me rend heureux pour elle.
— Non, 187, 76 €. Après déduction de la promotion sur cet ensemble de lingerie.
Emma m’annonce cela comme un fait avéré. Elle n’a rien écrit et n’a évidemment pas de calculatrice avec elle. Elle me sourit :
— D’ailleurs, je pourrais encore trouver quelque chose avec les 12, 24 € restants…
— 187, 76 € ? Je ne sais pas comment tu as pu calculer ça.
— Avec les chiffres, je n’ai jamais eu de problème. Ce sont les lettres qui me foutent en l’air.
Pour elle, à nouveau c’est juste un fait : elle est absolument convaincue que son addition est bonne. Je ...