1. Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 11


    Datte: 29/08/2022, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bycinolas, Source: Literotica

    ... courses de Noël, qu'il veut me voir porter lors de mon service. Il est sympa, au style rétro, entièrement rouge avec une seconde épaisseur rouge à pois blancs pour la partie basse. Comme je m'apprête à le mettre par-dessus ma robe, il intervient.
    
    - Imagine-toi en été, habillée un peu sexy pour servir une bande de touristes qui suivront plus tes charmes que les prix de la carte! La robe serait de trop, non?
    
    Je l'enlève en ronchonnant et me pare du tablier. J'exécute les deux ou trois tours demandés sur moi-même pour leur permettre d'admirer son effet. Il me va parfaitement, mais il reste a priori quelque chose qui cloche.
    
    - Vraiment disgracieux les bretelles de ce soutif sur ce dos nu, remarque Antoine.
    
    - En effet, c'est du plus mauvais goût, enlève-moi ça.
    
    Je vais finir à poil dessous s'ils continuent leur petit jeu à la con. En renouant le large lacet du plastron à l'arrière de mon cou, je me dis qu'il va falloir que je reste attentive aux mains baladeuses, un simple geste et je me retrouve avec les nibards à l'air! Ils y sont d'ailleurs déjà un peu, ils tendent exagérément le plastron qui ne les couvre pas sur les côtés. De profil on les distingue sans problème et ils affichent fièrement leurs courbes aux yeux des voyeurs. Je me sens de suite beaucoup moins à l'aise. Je vais avoir l'air d'une cruche à porter mon plateau assez haut pour que mes bras limitent leur exhibition.
    
    Le tablier m'arrive au genou, une ceinture rouge à pois blancs le maintient autour ...
    ... de ma taille. L'arrière cependant couvre tout juste mes fesses, je suis certaine qu'en marchant les deux pans s'écarteront légèrement et laisseront deviner mon shorty blanc en dentelle, mon porte-jarretelles et le haut de mes bas.
    
    - C'est très sympa d'ta part de v'nir filer un coup pogne au bistrot, me remarque le patron admiratif de ma tenue. Je crois qu'il serait déjà en train de me sauter dessus si le brouhaha incessant de la salle ne le réclamait pas. - Oui, mais je n'y connais pas grand-chose dans les préparations ou les cocktails.
    
    - T'auras juste à faire fonctionner tes méninges lors des commandes et à afficher un magnifique sourire de jeune paysanne, niaise, mais ravie et motivée par son premier jour de turbin. J'me charge du reste. Mets un p'tit coup d'rouge à lèvres écarlate pour redonner vie à ta bouche et l'accorder à ton tablier et rentre en piste!
    
    Mon entrée dans le bar fait sensation, l'effervescence qui y régnait vient subitement de prendre fin. On entendrait une mouche copuler, j'en aperçois deux d'ailleurs non loin de là en train de se faire un brin de cour. Deux bonnes douzaines de paires d'yeux me fixent, voire plus, certains ont des doubles foyers! La mâchoire d'une pâle copie de Jim Carrey vient de fracasser le formica de sa table, sa langue pendante racle le sol, ses yeux exorbités me dévorent. Il glapit, mugis, rugis, une épaisse fumée sort de ses naseaux dilatés.
    
    Un papy nettoie les vitraux de ses bésicles à plusieurs reprises, incrédule, ...
«12...678...20»