Analyse
Datte: 28/08/2022,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
BDSM / Fétichisme
Oral
69,
fdanus,
fsodo,
initiatiq,
Auteur: Franckosaurus, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
Fabienne est la meilleure amie de ma sœur. Pendant cet été 1995, on se découvre ensemble. On a essayé la sodomie la veille, c’était plutôt pas mal. Ce samedi est le dernier soir où on a sa maison familiale pour nous tous seuls…
Ce samedi, j’embarque dans mon sac à dos une tenue de rechange, des derby vernies, une serviette de bain, mon nécessaire de toilette, et de l’acid jazz. À la fermeture de mon magasin, je me rase vite fait, et fonce demander à ma dealeuse de sourires des fleurs pour une soirée « hum… chaude ». Elle rigole et me propose des arums pour leur forme évidente. C’est marrant, un bouquet en étendard, planté dans mon sac à dos, au-dessus de ma tête, impossible de passer inaperçu ! Avant d’arriver chez elle, je stoppe dans un bosquet pour me changer et être en total look impeccable de Prince Charmant. Je sonne, ça ouvre, elle m’embrasse, impressionnée.
— Oh, mais t’es su-per beauu !
— Je voulais te faire une surprise, et puis fallait célébrer cette soirée, tu ne trouves pas ?
— Eh bé, t’as raison en fait, j’aurais dû faire un effort moi aussi. On est dépareillés, je trouve. Et ces fleurs sont superbes ! Merci !
— Je voulais changer des roses.
Dépareillés, bof, je ne trouve pas : elle porte ses sandales à talons, une robe courte en coton gaufré, unie, orange, maquillée dans les orange aussi, et de jolies gouttes dorées aux oreilles, on en mangerait. Mais c’est une nana orgueilleuse, qui aime bien avoir le dessus : ...
... je la sens ennuyée ! En tout cas, elle a bien bossé : il y a une bouteille de Perrier rosé dans un seau, un beau cône dans le cendrier, et elle arrive avec des jolis amuse-bouches faits main.
— Waou, ma chérie, tu ferais une épouse parfaite ! (Clin d’œil)
— Tu crois ? (Clin d’œil)
On trinque à nous, et l’ivresse légère arrivant, je me mets à délirer et à nous inventer une vie ensemble dans les détails, elle rigole, mais n’acquiesce pas pour autant, je sais sa réticence, mais en joue. La bouteille est fusillée vite fait. Elle me rappelle à mes devoirs :
— Écoute, t’emballe pas trop. Contente-toi d’allumer le barbecue et me griller cette entrecôte pour commencer.
— Moi allumer feu, moi cuire viande pour toi manger. Après, moi sodomiser toi.
— Toi trop faire malin, toi d’abord exciter moi, et toi assurer si bite à toi dans cul à moi. Toi oublié hier.
— Toi avoir raison, moi couillon.
J’allume le feu, galère un peu avec le charbon de bois (chez nous, c’est culture bordelaise : sarments de vigne, plus simple, et bien meilleurs). Elle m’apporte la viande, et un détail me touche au cœur : la pièce est bien épaisse comme il le faut. Comment le sait-elle, alors que toute sa famille est du coin ? (La région toulousaine n’est PAS une région à viande : ils coupent trop fin) Bref, ça a l’air idiot, mais c’est à ce moment précis, anodin, que je tombe profondément amoureux d’elle. Je suis ému, ça doit se sentir malgré que je le cache : sans un mot elle vient me faire un gros ...