Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 14
Datte: 27/08/2022,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bycinolas, Source: Literotica
... la 4eme ma petite boule au ventre a disparu et c'est l'esprit bien échauffé que je rejoins la scène. Un videur vient descendre une échelle escamotable pour me permettre de rejoindre mon perchoir. Avant de me lancer dans cette courte escalade, je confie mon manteau et mon froufrou à Paul. En me laissant la place, ma toute récente collègue est quelque peu surprise par ma tenue minimaliste. Une danseuse seulement vêtue d'un string et d'une paire de bas est plutôt inhabituelle et ce n'est pas ma longue paire de gants qui me donnera une touche plus habillée! Tu vas avoir du succès me lance-t-elle. Les premières secondes sont invivables, j'ai mes vapeurs ... les effets de la vodka, les bouffées de chaleur sont incontrôlables! Je regarde cette foule qui s'agite dans les tous sens en contrebas, cette masse humaine qui me fait face m'hypnotise et me paralyse! J'ai les mains moites, le palpitant qui s'emballe et suis prise d'un début de vertige. J'agrippe la barre quelques instants et prends une grande inspiration avant de me lancer.
Je constate, presque avec joie, qu'à part quelques exceptions, personne ne me regarde vraiment. Ils sont tous dans leur monde à vivre le concert. L'autre danseuse s'en donne à cœur joie, elle taffe ou c'est une groupie de l'autiste qui s'active derrière ses platines? Elle ne m'a pas accordé un seul regard. Le Dj, lui par contre, a fait un petit break, sans ces platines cette fois, pour me reluquer de la tête au pied, ce qui n'a pas manqué d'énerver ma ...
... comparse! Elle en remonte rageusement son short en jean laissant apparaître le bas de ses fesses et reprend de plus belle à gigoter. Je décide pour m'aider à m'extraire de ce contexte de fixer le fond de la salle!
À force de concentration, eh oui ça m'arrive (!), je finis moi aussi par me mettre dans ma bulle et à réduire mon espace vital à ce simple carrée d'estrade où j'évolue. J'apprivoise petit à petit cette barre qui trône au milieu de mon perchoir! Je tourne autour, m'y cramponne comme je peux, tente de copier, sans réel succès toutefois, quelques-unes des figures de mon clone. Mes pompons tournicotent au rythme du balancement de mes seins, mes déhanchements s'accentuent, je dois commencer à ressembler à quelque chose!
En contrebas, quelques aficionados ont élu domicile de mon côté. L'un d'entre eux, la langue bien pendante, me joue depuis déjà un bon moment la fameuse sérénade du cuni sans fin d'un soir d'été. Encore sous l'effet de l'alcool, je me mets à lui répondre et entame une danse lascive. J'ondule contre la barre, mes mains parcourent mon corps délicatement et parfois s'arrêtent dans mes cheveux. À ce moment-là je me retourne, me cambre au maximum et secoue mon popotin dans sa direction.
L'effet ne se fait pas attendre, ses coups de langue font des émules et c'est maintenant plusieurs d'entre eux, qui, sans gêne aucune, reprennent en cœur son refrain. Ça frétille à tout va de la menteuse, exulte de la bavarde, un gang des meules frénétiques est en train ...