1. Mes sauveurs


    Datte: 02/02/2018, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, hplusag, fplusag, couleurs, couplus, gros(ses), complexe, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, mélo, Auteur: Salima, Source: Revebebe

    ... était heureuse que cela se soit bien passé avec Alban et qu’elle ne voyait aucune objection à ce que nous recommencions :
    
    — Si cela peut guérir vos blessures et vous apporter un peu d’amour… me dit-elle.
    
    Quant à Rachid, elle se sentait désarmée, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait faire pour m’aider. Elle me conseilla de le quitter. Mais le quitter pour aller où et pour faire quoi ? Je me sentais déboussolée. J’aurais aimé vivre avec eux, j’aimais tellement ce couple… Mais mon mari l’aurait appris et nous aurait fait de sérieux ennuis.
    
    Les mois qui suivirent, je m’arrangeai pour ne plus éprouver de désir à la maison et pour me faire la moins excitante possible, pour que mon mari n’ait même plus l’idée de poser les mains sur moi, ce qui ne fut finalement pas bien difficile. Il rentrait de plus en plus tard, il buvait de plus en plus et ne se gênait plus pour m’insulter, voire pour me frapper. Rien n’était bien fait, rien ne lui convenait, je n’étais à ses yeux qu’une souillon, lymphatique et sans grâce. Je connus des moments difficiles et je reçus pas mal de coups.
    
    D’un autre côté, je me consolais dans les bras d’Alban qui me faisait l’amour presque une fois par semaine et dans ceux de Marcelle, qui me dorlotait lorsque j’étais en pleurs.
    
    Satisfaite par mon amant, je ne faisais pratiquement plus de rêves érotiques, mais dans les rares que je faisais, il y avait toujours Marcelle. Cette image de nos deux poitrines dénudées et de mon amie qui me tâtait les ...
    ... tétons était vraiment prégnante et revenait sans cesse. Depuis des semaines déjà, je tournais autour du pot, j’avais envie de lui en parler, c’était la seule chose de ma vie que je ne lui avais pas dite et c’était peut-être la plus importante. Dans ma jeunesse, j’avais connu des attouchements féminins avec une de mes cousines, mais j’avais par la suite préféré réprimer ces envies malsaines. Je savais que je n’étais pas tout à fait normale sur ce plan-là. D’un autre côté, comment Marcelle prendrait-elle la chose ? J’avais très peur qu’elle me rejette et qu’elle ne veuille plus me voir, c’est pour cela que je n’osais pas franchir le cap.
    
    L’occasion se présenta un après-midi, la télé était allumée et Marcelle regardait une émission-débat qui traitait des amours un peu « hors normes ». Depuis quelques semaines déjà, Marcelle était en préretraite, l’occasion s’était présentée de partir un peu plus tôt et elle avait sauté dessus, sous prétexte que son mari allait, lui aussi, arrêter de travailler avant la fin de l’année. Mais je crois que finalement, elle s’ennuyait. Elle ne semblait plus si dynamique qu’auparavant et la dépression la gagnait. Elle aurait fort bien pu se passer de mes services depuis qu’elle restait à la maison mais elle tint, au contraire, à ce que je vienne plus souvent. Ce n’était plus de la femme de ménage qu’elle avait besoin, mais beaucoup plus d’une demoiselle de compagnie. Toujours est-il qu’elle sommeillait devant la télé et qu’après avoir rangé la cuisine, ...