1. Mes sauveurs


    Datte: 02/02/2018, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, hplusag, fplusag, couleurs, couplus, gros(ses), complexe, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, mélo, Auteur: Salima, Source: Revebebe

    ... mocheté. Je ne valais rien au lit et j’étais tout sauf attirante. Incapable de procréer, je n’étais, pour lui, même pas une femme, et à peine une bonniche. C’était tout ce que j’étais capable de faire : faire le ménage, laver ses habits, préparer ses repas.
    
    Une dernière dispute, un peu plus violente que les autres, concrétisa pour moi un divorce officieux : je n’avais plus rien à faire avec cet homme dont je portais le nom. Mais dans mon monde, on ne divorce pas, sauf si c’est l’homme qui le demande.
    
    Je me mis alors à beaucoup pleurer, presque tous les jours lorsque j’étais seule. Je ne voyais pas de solution à ma vie. C’est ce qui me poussa finalement à me confier à Marcelle. Je me méfiais un peu de cette femme, que je trouvais parfois raciste. J’étais pourtant convaincue qu’elle n’était pas bien méchante mais seulement maladroite. J’attendis encore quelques semaines avant de lui parler. Et, cet après-midi-là, je lui déballai mon sac d’un coup, tout ce qu’IL m’avait dit, tout ce qu’IL m’avait fait subir, et toute la morosité de ma vie actuelle, toutes ces petites vexations dont IL abusait et qui me rabaissaient au quotidien.
    
    Ma patronne me prit dans ses bras et me serra fort contre elle. Je pleurais à chaudes larmes tandis qu’elle me caressait gentiment les cheveux en essayant de me consoler.
    
    — Votre mari est un monstre, il ne vous mérite pas.
    — Je n’en peux plus de vivre avec lui, je ne le supporte plus, je suis trop malheureuse…
    
    Mes larmes n’en finissaient ...
    ... plus de couler. J’étais trop bien contre cette femme, j’aurais voulu qu’elle soit ma mère, une mère compréhensive à l’écoute du malheur de sa fille. Elle me serra un peu plus contre elle, mon corps était secoué de sanglots qui exprimaient des mois de frustration et de déprime.
    
    — Il me dit que je suis moche, que je n’ai rien d’excitant, que je ne sais pas m’occuper d’un homme, que je suis une incapable.
    — Vous n’êtes rien de tout ça… Vous êtes tout sauf une incapable et, question beauté… demandez donc à Alban ! Lui ne vous trouve pas moche, bien au contraire : il n’arrête pas de me parler de vous. Je le soupçonne même d’avoir un peu plus que de l’admiration pour vous. Vous ressemblez un peu à Safia, l’amie de sa jeunesse.
    
    Elle insista pour que je reste à dîner ce soir-là, mais il n’en était absolument pas question. Mon mari aurait trouvé ça louche et en rentrant, j’aurais passé un sale quart d’heure.
    
    La fois suivante, elle me parla longuement de son mari, de ses talents cachés. Elle avait, selon ses dires, ressenti énormément de plaisir avec cet homme. C’est pourquoi, malgré de multiples tromperies, elle ne l’avait jamais quitté. Alban savait comme personne donner du plaisir aux femmes. Sans avoir des mensurations exceptionnelles, il était néanmoins de taille honorable et avait le mérite d’être très résistant. Quant à ses fantasmes, ils couvraient un large spectre.
    
    — C’est important, un homme qui vous fait bien l’amour, ajouta ma patronne. Le mien a beau être un ...
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