Ma vie comme dans un X des années 70 (3)
Datte: 19/08/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: luc_marie92, Source: Xstory
... pas trop poilus, juste un peu sur le torse. Philippe avait une queue assez longue et plutôt fine, et Julien plus courte, mais plus grosse.
— L’embarras du choix, fais-je un peu en ricanant, picoté par la jalousie : ma copine, sans moi, en trio, et semble-t-il sans culpabilité aucune...
— Ils m’ont caressée, masturbée, sucée. Ils semblaient avoir un sketch bien rôdé ; à mon avis, ils ont l’habitude... Philippe m’a prise en levrette pendant que je branlais Julien. Puis je me suis assise sur lui, assis dans un fauteuil. Pendant ce temps Philippe s’est branlé en nous regardant. On ne se parlait pas beaucoup, un disque de jazz cool passait.
— Tu as joui fort ? je demande.
— Pendant qu’on baisait, non. J’étais contente de le faire, de me lâcher un peu. Je me sentais dans une autre dimension. C’était agréable, mais pas hyper physique. Plutôt cérébral. Par contre, à la fin, Julien m’a fait un cunni délicieux. Je masturbais Philippe ; il a éjaculé sur mes seins, et j’ai eu un orgasme très fort dans la bouche de Julien. Après on a bu un autre verre. Ils m’ont demandé si j’étais là pour longtemps ; j’ai dit "Deux ou trois jours." Ils m’ont demandé si je voulais recommencer un de ses soirs ; j’ai répondu "On verra...", mais je savais que je ne chercherais pas à recommencer. Tu m’en veux, mon Bijou ? T’es fâché ?
— Je suis surpris. Ma nana avec deux hommes... je n’aurais pas pensé que tu oserais le faire. Mais bon, je ne vois pas trop comment je pourrais te faire un ...
... reproche.
Silence. Suspense.
— De mon côté, j’ai baisé avec Chantal... Tu te souviens d’elle ?
Corinne s’esclaffe. A son tour d’être sur le grill, d’entendre la confidence de l’infidèle copain. Je narre ma petite histoire avec l’ex collègue, précise qu’elle a bien insisté pour que j’entende et retienne aussi son message : "Corinne me fait envie".
— Il faudrait que je la revoie, répond-elle. Je sais qu’elle te faisait de l’effet ; je n’ai jamais vraiment songé qu’on pourrait elle et moi batifoler. Après tout, ça pourrait être sympa (haussement d’épaules). On n’a que le bon temps qu’on se donne. Qui ne risque rien n’a rien. On n’a qu’une vie...
— Tu en as beaucoup, des toutes faites comme celles-là ?
— Écoute, j’essaie de me donner l’envie, de me confirmer que je pourrais découvrir "des trucs".
C’est fou ce qu’on aura employé le mot "truc", dans ces années là...
On ne s’est pas jetés l’un sur l’autre comme des bêtes, chacun surexcité par les cabrioles de l’autre. On est allés au lit, on s’est rapprochés, j’ai dû dire un truc (encore !) du genre :
— Je ne suis pas jaloux, et j’aime que tu me l’aies raconté.
— Moi aussi, a-t-elle répondu... De toute façon, on ne s’appartient pas. Ah oui, j’oubliais de te dire : ils m’ont baisée avec capotes. Je dis ça si tu as la moindre crainte. Et toi ?
Avec cette précision, il semble que nous finissons en avance sur la mode de l’époque. Réalité et fiction se mélangent. Nous avons parlé de Chantal, de Philippe et de ...