Aurore ou la voie de la soumission (3)
Datte: 18/08/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Axelya, Source: Xstory
— Bien, dit Maître Luc, ramenez-là dans sa cellule.
Je suis soulagée. La séance est finie. Le public quitte la pièce. Cécile me porte plus qu’elle ne m’accompagne jusqu’à un réduit adjacent. Dans un coin, une cage qui ne doit pas faire beaucoup plus d’un mètre sur un mètre.
Cécile sourit. Elle a un regard méchant.
— Tu crois sans doute que le plus dur est passé ? Ce que tu as vécu ce soir n’est qu’un avant-goût. Nous allons t’apprendre une nouvelle définition de la souffrance.
Sur une table, elle ramasse un objet, une ceinture métallique faite d’un anneau et d’une bande de métal.
— Penche-toi en avant.
Elle retire le gode sans ménagement. Elle glisse ensuite la bande entre mes fesses et referme la ceinture avec un cadenas.
— Harnachée ainsi, tu peux tout juste pisser. Tu as vu ce récipient en forme de haricot ? C’est un urinoir. Tu pourras l’escamoter dans la petite trappe sur le flanc de la cage pour éviter de mettre le pied dans ta propre urine cette nuit. Maintenant, rentre là-dedans !
— Mais...
— Silence, obéis !
Je baisse la tête comme on me l’a appris. Je m’accroupis sur la paillasse qui tapisse le fond de la cage.
— La ceinture pour te rappeler que tu n’as plus le droit de jouir sans nous en demander l’autorisation. Nous avons le pouvoir absolu sur toi, orgasmes compris. Tu as intérêt à dormir, demain, tu connaîtras ton deuxième jour d’initiation.
Je dois me coucher en chien de fusil. Cette position est inconfortable, mais je ne ...
... vais pas tarder à m’endormir. Je repense à Maître Luc. Pendant plusieurs semaines, il m’a fait croire que nous allions nous marier, que c’est pour cela qu’il préservait mon hymen. Je l’écoutais quand il me disait que le rôle de la femme était d’obéir, sans bien comprendre encore que ma nature profonde m’incline à la soumission. Le plaisir que j’éprouve dans la souffrance et l’humiliation est sans pareil, sans commune mesure avec tout ce que j’ai connu jusqu’à présent. Ce n’est pas de Maître Luc dont je suis esclave, mais de mon désir. Sur ces pensées, le besoin de sommeil l’emporte.
Le lendemain, Maîtresse Cécile me réveille à cinq heures du matin en jetant un seau d’eau froide à travers la cage. Je hurle et je me débats, je manque de me cogner la tête dans les barreaux. Mes pitreries la font bien rire.
Elle ouvre la porte de ma prison. « Allez sors, dit-elle. Va te mettre là-bas ». Elle désigne une partie carrelée de la pièce, avec un trou d’évacuation. Elle me tend un morceau de savon de Marseille et un gant de crin en me disant de faire disparaître les dernières traces de cire. Ces mots réveillent des souvenirs douloureux, je suis ankylosée, percluse de courbatures. Une fois que je me suis savonnée, elle me rince avec un puissant jet d’eau glacée. Je claque des dents. Elle me jette une serviette au visage. Une fois essuyée, je lui dis que j’ai besoin d’uriner.
— Vas-y ne te gêne pas, utilise ton haricot.
Je prends le récipient et me baisse en lui tournant le ...