1. Erina (1ere partie)


    Datte: 18/08/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... j'ai ouvert les yeux, le matin du premier jour, j'ai pris le temps nécessaire pour me réveiller. J'étais en vacances et j'étais seul. CQFD: pas question pour moi de regarder mon iPhone ou ma montre toutes les cinq minutes pour savoir quelle heure il serait. Oui… Cette semaine de vacances en Croatie, ce serait tout pour moi, rien que pour moi. Le plus important, après tout, c'était que je reprenne goût à la vie. C'était que j'y donne une nouvelle direction.
    
    La nuit avec Erina est désormais une donnée qui doit rentrer en ligne de compte.
    
    Pour la première fois depuis un moment, le temps ralentissait sa course et les jours défilaient lentement. En ce qui me concernait, je faisais mien l’adage de mon amie belgo-colombienne Veronica: «Vivre le moment présent». Ici, à Dubrovnik, en cette toute fin du mois d’août, c’était ce que je faisais, sans me poser de question. Le farniente… Le tourisme… Les bars et les pubs… Les restaurants… Les clubs… Par contre, bien que la cité croate était propice aux rapprochements des corps et que la luxure était partie intégrante de son identité, bien que la gente féminine y était émoustillante, Anastasia était toujours présente, dans mon corps et dans ma tête. Cependant, quand nous nous sommes rencontrés, Erina a tout bouleversé.
    
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    J’ai donc rencontré cette femme hier soir. À deux jours de mon départ… et de mon retour pour la France, pour Reims, j’avais décidé, une fois n’était pas coutume, de profiter de la vie et ...
    ... d’en savourer les petits plaisirs. Par conséquent, je m’étais sur mon trente-et-un. J’étais allé chez un barber shop réputé de Dubrovnik et j’y ai passé deux bonnes heures mais le résultat en valait vraiment la peine quand je suis sorti du salon: un dégradé remis à jour et une barbe bien taillée. Puis, je suis rentré à mon hôtel et j’ai pris mon temps sous le jet d’eau tiède de la douche. J’ai senti l’eau couler sur ma peau et couvrir mes tatouages maoris avant de s’écraser sur le carrelage de la cabine. J’ai vu la mousse du gel douche recouvrir le moindre millimètre carré de ma peau avant d’être effacée, chassée par le pommeau de la douche. Mes mamelons percés étaient allongés. Je bandais bien dur. Étais-je en train de penser à une nana, qu’elle fusse imaginaire ou une partenaire que j’ai eu à un moment de ma vie? Anastasia??? Elle, ce n’était juste pas possible au regard de notre rupture. À… tous les coups… Cette femme, elle était le pur fruit de mon imagination libidineuse fertile. Mais que c’était agréable…
    
    Une fois bien rincé, je suis sorti de la cabine et je me suis emparé d’une serviette blanche, immaculée et j’ai pris le temps de me sécher. La caresse du tissu sur ma peau a été exquise. Même si c’était hier, je me souviens précisément de cette sensation. Une fois sec, j’ai ouvert les portes coulissantes de l’armoire de la chambre et j’ai examiné consciencieusement le contenu de mon dressing. J’en ai tiré une chemise bleue, un jean slim qui me fait sans me vanter un ...
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