1. Aïcha, ma perle du désert


    Datte: 13/08/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail religion, enceinte, bateau, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral double, fsodo, aventure, amouroman, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... jour.
    
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    La nuit est tombée. Le silence du désert, tout proche, se mêle au clapotis des vagues. Cette quiétude n’est perturbée, de temps à autre, que par le cri de quelques oiseaux marins ou par un échappement un peu trop libre dans le lointain.
    
    Une heure moins le quart, je ne dors évidemment pas… Mes pensées se perdent dans le ciel étoilé. C’est le glougloutement d’un énorme V8 qui me sort de ma torpeur : une grosse berline américaine, noire, comme de bien entendu, vient du surgir à l’autre bout du quai et tous feux éteints. Elle progresse sans hâte comme pour ne pas attirer l’attention et s’arrête juste en face de mon Hummer. Là, une porte s’ouvre, la lumière intérieure a été coupée, une silhouette noire surgit dans la pénombre et se précipite sur la passerelle. Une seconde plus tard, la voiture redémarre en prenant bien soin de ne pas faire hurler le moteur ou crisser les pneus.
    
    Aïcha, puisque ce ne peut être qu’elle, ne me jette même pas un regard tandis qu’elle descend directement dans la cambuse. Lorsque la rejoins, je la retrouve sans surprise dans la cabine, à l’autre bout du bateau, où un très faible rayon de lune qui s’infiltre par un hublot illumine son regard affolé.
    
    — Aïcha ! Vous pouvez m’expliquer ce qui se passe ?
    — Pas le temps ! Partez, vite, ils vont venir me chercher !
    
    Ben voyons… Mais, d’un autre côté, quand le vin est tiré, il faut le boire ! De toute façon, si je reste ici et quand bien même aucun de nous deux n’aurait ...
    ... rien à se reprocher, sa seule présence à bord est punissable par la loi. Je tire alors les rideaux et allume la lumière.
    
    Là, sous le lit, il y a un coffre où je range mes vêtements et d’autres babioles. Au fond de ce coffre, il y a un accès direct à la coque, sous le pont…
    
    — Mettez-vous là-dedans et attendez que je revienne vous chercher. À tout à l’heure.
    
    J’ajouterais qu’à une époque, ce sont des hectolitres de bière et d’alcools divers qui y ont transité au nez et à la barbe de la police et des douaniers. Une bonne planque, quoi.
    
    Vingt minutes plus tard, nous approchons de la haute mer et les vagues s’intensifient. J’ai pris bien soin d’appareiller tranquillement comme si de rien n’était et de respecter scrupuleusement la vitesse dans le port, mais il n’empêche que des gyrophares viennent d’apparaître dans la nuit noire. À chaque fois ou presque, qu’il fasse jour ou nuit, ça ne rate pas… Dès qu’un rafiot appartenant à un Occidental sort le bout de son nez, il a droit à un contrôle.
    
    — Permission de monter à bord ?
    
    Provenant des forces de l’ordre, ce genre de demande m’a toujours fait marrer, comme si l’on avait le choix ! Tandis qu’un troisième se tient en retrait, arme à l’épaule, les deux autres s’engouffrent à l’intérieur du voilier. Je les entends ouvrir les placards, farfouiller dans le frigo, examiner les recoins, soulever le lit… Surtout ne rien laisser paraître et rester totalement impassible, c’est le meilleur moyen de ne pas leur mettre la puce à ...
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