1. Aïcha, ma perle du désert


    Datte: 13/08/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail religion, enceinte, bateau, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral double, fsodo, aventure, amouroman, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... non, certainement pas… J’avoue même que je n’aurais seulement jamais osé l’imaginer.
    — Je voulais être inoubliable… Dis-moi, ai-je réussi ?
    — Carrément ! Mais ça ne me dit toujours pas pourquoi tu n’as jamais voulu ôter ton foulard alors que plus personne ne pouvait nous voir.
    — Je te l’ai dit, je voulais être absolument inoubliable… Sincèrement, penses-tu que tout cela aurait eu la même saveur si je l’avais enlevé dès le départ ?
    
    Faut reconnaître qu’elle n’a pas tort, Aïcha. Même au fil des siècles, le nombre d’hommes qui doivent avoir connu une telle expérience ne doivent pas être légion. Je souris.
    
    — D’accord, mais en attendant, il nous reste encore quelque chose que nous n’avons toujours pas expérimenté…
    — Quoi donc ?
    
    Je la serre tout contre moi et je pose mes lèvres sur les siennes. Il lui faut quelques secondes pour qu’Aïcha réponde à mon baiser, mais nos langues se rencontrent bien vite. Lorsque nos bouches se séparent enfin, nous sommes tous deux à bout de souffle. Elle me sourit.
    
    — C’est donc cela, s’embrasser ?
    — Absolument… Et ça, tu vois, ça peut se faire partout, même dans la rue.
    — Dans ce cas, pense à me le faire très souvent… Et sinon, tu as encore d’autres choses à m’apprendre ?
    
    Ça, ma chère Aïcha, nous verrons au fil du temps. Pour le moment, la seule chose dont j’ai envie, c’est de te reprendre dans mes bras comme ça, tranquillement, tendrement, simplement… Et peut-être que tout à l’heure, je te referai l’amour. Mais cette fois, ce ...
    ... sera sans voile, sans baratin, sans mise en scène… Juste avec mon cœur.
    
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    Un an et demi s’est écoulé depuis cette invraisemblable croisière… Comme c’était prévisible, Aïcha a demandé à m’accompagner en France, où son talent de négociatrice a immédiatement fait merveille au point que notre petite entreprise d’import-export a très vite commencé à voler de ses propres ailes.
    
    Mais avant d’en arriver là, il y a eu le retour sur le plancher des vaches : j’aurais très bien pu descendre à terre pour aller lui acheter des fringues – même en Occident, se balader à poil dans les rues est assez malvenu – ou simplement nous en faire livrer sur le bateau, mais elle s’y est opposée. Du coup, c’est sanglée dans un 501 barboté dans mon armoire et donc deux fois trop grand pour elle que nous avons pris l’avion. De même, un œil averti aurait pu remarquer que sa petite poitrine ballottait joyeusement sous ce tee-shirt d’homme… Parce que, de la même façon, il nous aurait tout à fait possible d’acheter de la lingerie ne serait-ce que dans les boutiquesduty free de l’aéroport, mais elle n’a pas davantage accepté. Elle s’était battue pour être une femme libre, et elle le serait jusqu’au bout.
    
    Aujourd’hui, Aïcha n’aime rien tant que les petites robes d’été, courtes de préférence, qui dévoilent sans excès son décolleté et laissent ses bras nus, un luxe qui lui a été refusé pendant tant d’années. De même, elle s’est découvert une passion pour la lingerie… Elle m’accompagne partout, ...