Aïcha, ma perle du désert - Histoires de Sexe

Aïcha, ma perle du désert

... retirer…

Je m’exécute et le spectacle qui s’offre à moi est proprement sidérant : là, à deux mètres de moi et bien que de dos, Aïcha est totalement nue, et je la vois balancer cet immense vêtement par-dessus bord. Comme je m’y attendais, la demoiselle est magnifique, avec ses hanches fines et ses ravissantes petites fesses que je connais déjà, tandis que ses longs cheveux d’un noir de jais cascadent quasiment jusqu’à ses hanches, la vision est idyllique.

Idyllique, sans doute, mais que dire lorsqu’elle se retourne ? Son visage, son visage que sûrement jamais personne n’a jamais vu, est un véritable enchantement. Ses yeux, sa bouche, son sourire… Tout cela est à tomber à la renverse. Sa poitrine, quant à elle, est menue et les pointes de ses seins sont un véritable appel à la caresse. Pour le reste, à savoir son adorable ventre plat et son mont de Vénus délicatement taillé, j’avoue que l’effet de surprise ne joue plus… Même si l’effet n’en est pas moins saisissant et que ce genre de paysage fait partie de ceux dont on ne se lasse jamais.

— Mais… mais… mais… vous êtes tout simplement ravissante !
— Je sais, sourit-elle tristement, ma mère me le disait souvent. C’est même pour cela que vous m’avez toujours vue enniqab, plutôt qu’entchador comme les autres filles de mon pays.
— Ah bon ? Et pourquoi ?
— Parce que, figurez-vous que tous les amis de mon père lui ont tous proposé des fortunes pour faire de moi leur épouse alors que je n’avais que huit ou neuf ...

... ans…

Rendons à César ce qui est à César : dans ces contrées, acheter une gamine pour en faire son épouse ne signifie pas pour autant qu’on va lui passer dessus dans la foulée. Non, par bonheur, l’usage veut que le mariage ne soit consommé que lorsque l’ex-demoiselle a atteint un âge que l’on va qualifier de raisonnable.

— … voilà donc un premier élément de réponse.

Je la coupe, puisque je viens de remarquer un détail.

— Vous êtes au courant qu’à ma connaissance, il n’y a pas un seul vêtement féminin sur ce bateau ?
— Oui, et alors ?
— Et alors, j’espère que vous vous rendez compte que vous venez de balancer les seuls vêtements dont vous disposiez !

Elle sourit. Ses dents, d’une blancheur éclatante, brillent comme mille soleils sur sa peau mate.

— Oui, mais je m’en fous… Cela fait partie des choses que je m’étais promises.
— Et vous comptez faire comment quand nous débarquerons ?
— On verra bien… Tout ce dont j’ai envie, là, c’est d’un jus d’orange et que tu me prennes dans tes bras comme cela se fait chez toi.

Tiens, elle me tutoie. Bien sûr, tout le monde sait qu’en anglais, il n’y a théoriquement pas de différence… Mais il y a des intonations qui ne laissent aucun doute.

— En attendant, tu avais promis de tout m’expliquer…
— L’un n’empêche pas l’autre, sourit-elle.

En fait, au fil des années où nous bossions ensemble et à ma grande surprise, elle n’a cessé de m’envisager. Enfin, et cela va sans dire, en tout bien tout honneur puisqu’elle était ...