Un matin d'automne
Datte: 09/08/2022,
Catégories:
fh,
ff,
fbi,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
couple,
Auteur: Reveur73, Source: Revebebe
... cajolent pendant que Pierre torture mon entrejambe noyé par le plaisir qui s’y concentre. Je me sens me liquéfier. Il me plonge réellement dans ce fantasme que je chéris, qui m’affole tant. Je sens mon corps contre elle. À ce moment-là, je la veux elle. Je sens son sexe encore durcir en moi, il me pénètre totalement me possède au sens littéral, c’est tellement doux et sensuel, mais aussi puissant… je frissonne de partout.
Il poursuit, son souffle dans mon cou… hummm.
Ses mots me propulsent hors de mon corps, des frissons de partout, une explosion sensorielle immense, je coule sur son sexe qui lui-même se libère en moi.
Le rappel de cette extase vient me percuter sur mon bain-de-soleil, une bombe explose entre mes doigts… je ne sais pas si elle est nucléaire, à hydrogène ou autre, mais je m’envole, je perds pied !
Ah la la ! Quelles drôles de sensations que ces émotions enchevêtrées dans mes souvenirs, mes doigts chevillés dans mon sexe en ruine sont enduits de mes sécrétions. Je me régale de les nettoyer avec ma langue, une main sous ma langue pendant que l’autre continue de cajoler ma perle encore gonflée hypersensible qui me fait sursauter à chaque effleurement. Je ris de ces chatouilles insupportables, je me détends sous ce soleil bienfaiteur. Le chapeau de paille à rebords vient recouvrir ma tête, allongée sur ce drap en coton moelleux, transformé en temple d’amour chiffonné et humide, je me laisse emporter par une douce torpeur. C’est bon de lâcher ...
... prise…
Ding-dong… ding-dong… ding-dong, diiiiiiiiiing-dooooooooong !
Ah, merde, la sonnette ! ah, merde ! (oui, je suis parfois grossière ! surtout quand on me dérange…)
Un sursaut, depuis combien de temps me suis-je endormie ?
Soudain éveillée, enfin presque, je cours vers le visiophone pour voir qui est l’importun… un homme et une femme en uniforme ! Merde, la Gendarmerie :
— Oui… oui… dis-je d’une voix hésitante.
— Mme Lou G. ?
— Oui ! c’est pour quoi ?
— Bonjour Madame, Gendarmerie nationale, nous souhaiterions vous parler, s’il vous plaît !
Ils tendent simultanément leur carte vers la caméra.
— C’est à quel sujet ?
— Merci de nous ouvrir, s’il vous plaît, cela sera plus aisé.
— Une minute, j’arrive.
Meeerdeee ! Je cours chercher un truc à me mettre sur le dos, il y a un short long et un haut de jogging dans la salle de bain, cela fera l’affaire ! ! Je m’habille puis me dirige vers le portillon attenant à l’entrée principale et l’actionne…
Ils ont une mine grave, je le vois, il y a quelque chose qui cloche… Putain ! (je suis aussi grossière quand le stress me gagne sans prévenir…) il se passe quoi, là ?
— Mme Lou G. ?
— Oui,
— Nous souhaiterions vous parler, mais pas comme cela, pas dans la rue… vous êtes seule ? Pouvons-nous entrer ? me dit la femme avec un ton doux, sensible.
J’hésite, l’homme a le regard sombre, dur, mais la femme semble plus sur la retenue, plus tendue aussi… Je commence à sentir la panique monter en moi ! Bon sang, il se ...