Pucelle libertine - 2 - Histoires de Sexe

Pucelle libertine - 2

... plaira…

Le changement de cavalier se fait sans heurt, j’allais dire les doigts dans le nez. Poil y va de ses coups de reins et de son commentaire :

— Mon chéri, comme tu as raison, ce voyage est d’un confort…

Hé bin ! Je ne voyais pas mon anus ainsi ! Lui aussi tente de me mettre les centimètres qu’il n’a pas. Je n’affiche pas ma déception, aucun signe de plaisir ne pointe par cette entrée. Et si je me masturbais, avec l’ambiance de dingue, ça va me doper, non ? Pile s’écrie :

— Jouons au petit train.

C’est quoi ce truc ?

— Caro, tu es la locomotive et nous les wagons.

Le voilà qui sodomise Poil qui est en moi. Je pige illico ! Je rigole :

— C’est logique que je sois la loco.

Pile pousse un « Ah » de satisfaction. Poil, lui un « Tchou Tchou » de réussite. Pile imite les roues sur les railsTac Tac, Tac Tac. Il me donne des coups de queue en rythme.

— Tchou Tchou… Caro, toi aussi…

J’étouffe mon rire dans un fervent « Tchou Tchou ».

Me masturbant, ma main s’aventure jusqu’aux couilles pendantes du wagon que je tripote et voilà que le wagon fait « Tchou Tchou » bizarre.

— Pile, v’là une gare, on change…

Ils ne perdent pas de temps !

Pile, me tient par les hanches pour s’accrocher profond. Je ne sais plus qui fait « Tchou Tchou » et « Tac Tac Tac Tac ». Une chose est sûre, quand je tripote les couilles du nouveau wagon, il fait « Tchou Tchou » bizarre.

Tout a une fin quand le jus est envoyé, terminus, il n’y a plus « Tchou Tchou » ni ...

... « Tac Tac ».

— Caro, tu es une super nana.
— Une super locomotive libertine… rajoute Poil.
— Et vous, des filous trop sympas.
— Merci Caro.

*

Ce matin, je repense à mon dépucelage d’œillet. J’en conclus qu’il se raconte ô combien de bêtises et d’horreurs. Je n’ai ni eu de douleur ni de plaisir « mécanique » comme une masturb en procure. Le plaisir est tout autre, faire plaisir de serrer agréablement. Pourquoi cela plaît aux hommes d’être serrés ? Une bizarrerie, à part de me tenir par les hanches, ils ne m’ont ni touché les seins ni le minou. Au fait, je n’ai pas la rondelle douloureuse ni ouverte comme une gare.

Toutes ces bêtises qu’ils se racontent !

Au footing, je rencontre Corine, qui, l’œil égrillard :

— T’as fait « Tchou Tchou » ?
— Hi hi… gloussé-je. Et « Tac Tac » !
— Je te l’avais dit qu’ils étaient barges.

Les cochons, ils font le coup à toutes les nanas ! Un bizutage ?

Le dimanche soir fut tout aussi routinier que le samedi.

Le lundi matin, entretien avec le patron. Dans son bureau, je me sens toute chose, il y a moi dans le couloir, et une autre moi devant le patron. Il a de la prestance, l’autorité naturelle de la vieille noblesse, cela suggère le respect, mais pas mon état que je ne sais pas décrire.

Contrat de travail pour la saison, quatre mois, il me rappelle deux règles essentielles, pas de prostitution, courtoisie et respect absolu entre les personnes, mais aussi signaler les comportements injurieux, dégradants, etc., et ...