S'il vous plaît Maître (2) - Histoires de Sexe

S'il vous plaît Maître (2)

... plaisir que me procure la pénétration de vos doigts et la sensation de votre langue sur mon clitoris.

S’il vous plaît Maître, laissez-moi jouir. Je vous promets de vous obéir encore et toujours. Je ne le supporterai plus très longtemps. Ma respiration qui se faisait saccader devient difficile. L’intégralité de mon corps se contracte sous le coup du plaisir qui m’inonde. Des larmes se remettent à couler et je gémis de plus belle. Oh Maître, je vous en prie, laissez-moi jouir. Votre langue quitte mon entrejambe, mais votre pouce vient prendre sa place presque immédiatement. Votre bouche remonte mon ventre pour atteindre ma poitrine. Votre langue tourne autour de mes tétons pendant que vos doigts s’activent en moi et que votre pouce fait rouler mon clitoris. S’il vous plaît Maître, je n’en peux plus.

Puis votre voix résonne dans mes oreilles, un simple ordre, un seul mot qui a le pouvoir de me libérer : « jouis ». Au même moment, votre mâchoire se referme sur mon téton droit et la douleur qui irradie dans mon corps finit de me faire basculer. Les vagues de plaisir se succèdent et mon esprit s’embrouille. Ma mâchoire se crispe sur le mors et mon corps se tend complètement, luttant contre les entraves alors que j’atteins enfin l’orgasme que vous m’avez refusé bien trop longtemps. Mais vous ne vous arrêtez pas pour autant. Votre bouche mord mon autre téton et vos doigts continuent de remuer pendant que votre pouce ...

... écrase toujours plus fortement mon clitoris. Je ne peux que repartir pour un autre orgasme. Jouissant encore et encore. Mon corps raidi s’engourdit et le plaisir que vous me procurez devient douloureux. Je voudrais que vous continuiez ainsi des heures et en même temps, je voudrais vous supplier d’arrêter si seulement je pouvais parler.

Vos morsures se font de plus en plus douces et la pression de votre pouce diminue.

Vous accompagnez ma descente et la torture prend fin. Mon corps se détend, mais des spasmes le parcourent au moindre frôlement de votre part. Vous embrassez mes membres endoloris pendant que vous détachez les menottes une par une. Je me retrouve dans un épais brouillard qui me rend docile à vos yeux et je ne suis plus qu’une poupée de chiffon que vous pouvez manier à votre guise. Vous retirez toutes les attaches, me laissant nue avec mon collier et le mors. Je n’ose bouger de peur de vous contrarier, mais vous me prenez enfin dans vos bras. Je me love contre votre torse et me laisse envahir par votre chaleur et votre parfum. Vous finissez par me retirer le mors, me redonnant par là, le droit de parler. Mais je n’ai plus de force et ma volonté est vôtre. Je ne peux que vous murmurer : « Merci Maître ». Vous souriez et m’embrassez avec une douceur que je ne vous connais pas, avant de prendre la parole d’une voix tendre : « Ne doute jamais de moi.

Après tout, tu as autant besoin de moi que moi de toi ».