1. Le riz au lait


    Datte: 02/08/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Plaisir d'écrire, Source: Xstory

    ... être plus jeune… Ça ne changeait définitivement rien. On prenait du plaisir à apprendre à nous connaître et c’était le plus important. Plusieurs semaines se sont écoulées et nous commencions à être plus… intimes. On ne se lassait tout simplement pas de nous parler. Un exemple tout concret: la première fois où nous nous sommes téléphonés, c’était un dimanche et ça a duré… cinq heures!
    
    J’ai dû partir pendant l’été pour travailler. C’était dans le sud de la France. J’étais salarié d’un club de football connu et j’animais des visites guidées de son stade. Bérénice, elle, était restée à Rennes et elle avait trouvé un job à la Fnac et elle était préposée au rayon… littérature francophone. Pendant CETTE période, nos sentiments se sont développées. Et non seulement on commençait à s’attacher l’un à l’autre mais… l’été et la chaleur aidants, nous avons commencé à aiguiser une certaine forme de sensualité. C’étaient les débuts de notre téléphone rose. Je me souviens en particulier de la première fois. Oh… oui. C’était au soir d’une journée particulièrement ensoleillée, éreintante… et chaude. Fenêtre ouverte et torse nu dans ma chambre, je me détendais. Bérénice m’a appelé. Au début, on s’est parlés de tout et de rien, on s’est racontés nos journées respectives. Puis, au son de la voix de la jeune femme, j’ai compris qu’elle était coquine. La suite m’a donné raison…
    
    (…)
    
    La fréquence de nos appels s’est rapprochée et l’on ne se passait plus l’un de l’autre. C’était aussi ...
    ... simple que ça. Et plus on restait en contact, plus on réalisait, Bérénice et moi, que quelque chose de fort naissait entre nous. Ça a été ainsi qu’un soir, après le téléphone rose et nos orgasmes, j’ai avoué à la jeune femme que j’aimais ces moments chauds que l’on vivait ensemble mais que j’en voulais à présent plus. Ça a été ainsi que je lui ai dit que je n’arrêtais plus de penser à elle et que… je voulais la rencontrer pour de vrai.
    
    Et ce projet est devenu réalité lorsque mon contrat s’est terminé au club de foot. J’ai réservé une chambre dans un joli hôtel plein de charme du centre de sa ville pour le week-end. J’ai voyagé en train pour retrouver Bérénice et lorsque je suis arrivé dans le hall de la gare, nous nous sommes vus… et nous nous sommes tout de suite reconnus. J’avais le cœur battant. Bérénice a couru vers moi et je l’ai réceptionnée dans mes bras. Ça a été fort en émotion. Bérénice était belle et elle sentait bon la rose et la vanille. Je l’ai enlacée. Je l’ai regardée dans les yeux. Bérénice avait les yeux… dilatés. Pétillants.
    
    Ce week-end là, Bérénice m’avait fait découvrir Rennes. Le grand parc du Thabor… Les portes mordelaises… Les berges de la Vilaine… La cathédrale Saint-Pierre… Le Roazhon Park… Le parlement de Bretagne ou encore le marché des Lices… Par la même occasion, j’avais pu mieux connaître Bérénice. Et ça a été très simple: je ne pouvais plus me passer de la jeune femme. Sa simplicité et sa gentillesse… Sa douceur et sa sensualité… Sa beauté et ...
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