L'amie de Maman (13)
Datte: 31/07/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: CdM38, Source: Xstory
Sitôt ces paroles sorties de sa bouche, Emeline ressentit comme un immense poids qui quittait ses épaules, elle se sentait libérée. Pour sa mère en revanche... A l’annonce de sa fille, elle s’était figée et ses yeux écarquillés passaient de l’une à l’autre. Elle était estomaquée et ne savait comment répondre.
— Répète-moi ça Emeline ? Tu es... Lesbienne ? Et avec Florence ?
— Oui maman, répondit la jeune fille qui évitait de croiser son regard.
— Mais...
Les pensées de Marie arrivant enfin à former un tout cohérent, elle jeta un regard noir à Florence.
— Comment as-tu osé toucher à ma fille ? éructa-t-elle. Tu te rends compte que tu es trois fois plus âgée qu’elle ? Elle est tout juste majeure ! Je te l’envoie pour qu’elle t’aide à faire du ménage et qu’elle se fasse quelques sous, et toi tu la pervertis ! Emeline, prends tes affaires, on s’en va. Il est hors de question que tu restes une minute de plus chez cette femme qui t’a manipulé l’esprit. Tu vas rentrer à la maison, loin de cette ville de tarés et tu rencontreras un homme.
Le regard de Florence se fit méprisant au fur et à mesure de ce discours. Mais Emeline la devança dans sa réponse.
— Non maman. Je t’assure que tout ça est librement consenti. J’aime Florence et...
— Cesse donc de dire des sottises Emeline. Tu n’es pas lesbienne. Elle t’a juste retourné l’esprit.
— Tu as fini ton cirque ? dit Florence d’une voix hautaine. Oui des femmes peuvent s’aimer entre elles. J’aime ta fille, elle ...
... m’aime et depuis que nous vivons ensemble, nous sommes heureuses et c’est un véritable bonheur. C’est ainsi et tu ferais mieux de l’accepter, au risque de perdre ta fille !
— Hors de question, elle va venir avec moi et rentrer à la maison, loin de tes influences perverses.
— Ce ne sera pas possible maman... dit Emeline en secouant tristement la tête. Je reste ici.
— Je te l’interdis ! hurla Marie.
— Bon ça suffit, intervint Florence. Emeline, montrons à ta mère à quel point nous nous aimons.
Et sous les yeux ébahis de Marie, Emeline posa ses lèvres sur celles de Florence et les deux femmes échangèrent un profond baiser, sensuel, langoureux, passionné.
— Non, non, non, non, non... dit Marie en fermant les yeux. Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar...
— Ouvre les yeux et regarde ! Vois comme ta fille est bien dans mes bras. Regarde avec quel plaisir elle m’embrasse !
— C’est contre nature... Emeline, cesse, je t’en prie...
Loin d’obtempérer, Emeline redoubla d’ardeur dans son baiser. La langue de Florence s’insinuait profondément dans sa bouche et pour prolonger l’instant et encore plus appuyer cette embrassade, elle pressa une main sur la nuque de Florence tandis que cette dernière commençait doucement à caresser le dos de sa jeune protégée. Un gémissement de plaisir étouffé échappa à Emeline tant son excitation grimpait en flèche, et ceux malgré le regard horrifié de sa génitrice à côté d’elle.
— Alors la prude, se moqua Florence. Ton mari ne ...