1. Dressage d'une flic arrogante (5)


    Datte: 30/07/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Blueberry89, Source: Xstory

    ... Je crois que c’est un de ceux qu’ils ont emmenés au commissariat.
    
    — Génial. Merci de m’avoir conduite ici, Tarek.
    
    Je ne prends même pas le temps d’écouter sa réponse, je saute hors de la voiture et me dirige vers l’accueil. Le temps qu’ils me donnent le numéro de la chambre, enfin plutôt que je le trouve vu qu’ils n’ont pas voulu m’aider, je bouillonne intérieurement. Il faut que je voie s’il va bien. Arrivée dans la chambre, je salue le collègue venu prendre la déposition de Sokolov et peut enfin voir l’état dans lequel ils l’ont mis. Son visage est parsemé de contusions et il a un bras en écharpe mais il semble aller bien. Ses yeux s’allument lorsqu’il me voit et je meurs d’envie de lui sauter au cou. Quelle gamine je fais !
    
    Cependant son regard s’endurci soudain et il gronde :
    
    — Gavras qu’est-ce que vous avez foutu ? Descendre dans ce coupe-gorge, c’était carrément du suicide et absolument pas professionnel.
    
    Je reste abasourdie devant ces réprimandes. Jamais je n’aurais pensé qu’il allait me tomber dessus ! Espèce de naïve, qu’est-ce que j’ai bien pu imaginer ? Qu’il allait me couvrir de louanges pour mon courage ? Je ne suis qu’une idiote. Je prends un air grave et réponds :
    
    — Je voulais simplement vous aider Brigadier-chef.
    
    — Vous savez très bien que vous auriez du rester à attendre les renforts. Vous êtes bonne pour un blâme Gavras, je vous veux dans mon bureau dès que je pourrais y retourner.
    
    — Bien Chef.
    
    Ces mots ont un goût amer. Je ...
    ... navigue entre fureur et déception, essayant de garder un air placide sur le visage. Je ravale ma fierté et sort de cette pièce dont l’atmosphère devient étouffante tant son regard est noir de colère. Je me heurte à Tarek, qui vient d’assister à ma déconfiture et me passe une main réconfortante dans le dos.
    
    — Viens Meg, il faut que tu vois un médecin, c’est la procédure, me dit-il en me guidant à travers l’hôpital.
    
    Je me laisse faire, incapable de sortir de cet état de morosité permanente. Il m’emmène après toutes ces formalités, jusqu’à chez moi pour que je puisse me reposer. Apparemment, j’ai l’air d’une épave, jamais encore on avait été autant aux petits soins pour moi. Tarek me propose même de rester, en tout bien tout honneur, mais je décline poliment. Je n’ai envie de rien. A part de pleurer. Et d’éclater à coup de rangers les burnes de ce salaud de Sokolov !
    
    Le lendemain, après une longue insomnie, c’est échevelée et avec une marque d’oreiller sur le visage que j’ouvre ma porte à un Tarek tout sourire.
    
    — Salut Meg ! Bonne nouvelle, on est off, je t’ai négocié quelques jours de répit. Alors je me disais que je pourrais peut-être t’emmener quelque part pour te changer les idées.
    
    — C’est sympa, mais je ne suis pas sûre… Je crois que je préfère végéter dans mon lit toute la journée.
    
    — Un peu de motivation allez ! Je te promets que tu vas t’éclater !
    
    Mon téléphone se met à sonner et le nom de Sokolov apparaît sur l’écran. Quand le deuxième appel retentit tout ...
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