1. Dressage d'une flic arrogante (5)


    Datte: 30/07/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Blueberry89, Source: Xstory

    Les mecs m’ont mis une sorte de sac sur la tête si bien que je n’ai rien vu du trajet. On a roulé quelques minutes, puis finalement l’un de mes ravisseur m’a emmenée dans un box vide où il m’y a enfermée. Seule dans la pénombre, j’ai le temps de me calmer pour analyser la situation. Ils m’ont attachée les mains avec mes propres menottes mais ont quand même enlevé le sac. Réfléchis Meg, Réfléchis ! J’essaie de me concentrer sur les bruits alentours, mais je n’entends que le sang qui afflue contre mes tempes.
    
    Qu’ont-ils bien pu faire de Sokolov ? Est-il blessé ? Il faut que je trouve le moyen de me sortir de ce merdier et sauver les fesses du Brigadier-chef en prime. Mais comment faire, moi la simple petite fliquette d’à peine un mètre soixante-dix, sans arme et les mains liées ? Bon déjà, première étape : enlever ces fichues menottes… Je cherche à tâtons quelque chose qui pourrait m’aider puis me souviens que j’avais mis des pinces à cheveux ce matin pour dompter mes mèches rebelles. Reste plus qu’à espérer qu’après un traitement pareil, il en reste au moins une. Un truc vieux comme le monde, les pinces à cheveux. Je tâte mon crâne et Halellujah! une dernière est encore plantée.
    
    Une fois les entraves défaites, je me colle à la porte de planches et distingue entre leurs jours une silhouette derrière la porte. Il faut que je trouve quelque chose pour l’assommer. Dans le box où ils m’ont mise, il n’y a que quelques cartons, appartenant sans doute à des locataires de la ...
    ... tour. Je pense qu’on doit être au beau milieu de la cité, ces caves ressemblent à celles des tours de Pergaut, là où le trafic est le plus dense. Au cœur de l’action Meg ! Qu’on me rappelle de ne plus me plaindre de la paperasse surtout.
    
    Bon et ce balais là ? Non trop fragile, ça ne ferait que l’énerver. En fouillant dans les cartons, je trouve une sorte de vieux trophée immonde mais carrément lourd. Avec ça, il va dormir un sacré moment. Je me prépare, juste derrière la porte, avant de pousser un cri pour l’attirer. Comme prévu, la porte s’ouvre et au moment où je vais abattre le pesant objet sur la tête de mon assaillant, je le reconnais subitement.
    
    — Yassine ? Mais qu’est-ce que tu fous là ?
    
    — Merde alors la fliquette ! C’est toi que je dois surveiller ? s’étonne le jeune indic
    
    — Je ne savais pas que tu jouais avec les gros poissons maintenant. Écoute, il faut que tu m’aides !
    
    — Je peux te faire sortir ma belle mais moi, ça va me coûter cher…
    
    — On s’occupera de te protéger, je te le promet mais j’ai besoin de toi.
    
    — Comment je pourrais te dire non après ce que tu m’as fait la dernière fois ?
    
    — Merci. Il faut tirer Sokolov de là, est-ce que tu sais où ils l’ont amené ?
    
    — Le chef est avec Monsieur T. On ne peux rien faire pour lui, allez grouille.
    
    — Passe moi ton téléphone… Ouais Bertrand, c’est Gavras, identif….merde pas le temps ! Envoie les renforts à cette adresse, de gros bonnets ont le Brigadier-chef en otage. Aucune idée. Oui je suis sauve. ...
«1234...9»