Monsieur, Marianne et moi (1)
Datte: 26/07/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... retrouver son amant. Et c’est quoi, cette séance dont parle le message dont elle s’est bien gardée de me parler ? Il y a un comme un mystère, mais elle est joyeuse, alors... si son Bertrand la rend heureuse, tant mieux. N’empêche que ça m’intrigue, et pas qu’un peu. Pourquoi retirer sa culotte ? Pourquoi ce type lui demande-t-il des trucs pareils ? Je n’ai jamais été amoureuse, je ne peux donc pas me rendre compte.
Elle rougit légèrement. Signe que son mensonge la remue. Elle est belle, assurément bien plus que je ne le serai jamais. Pourtant dans la glace de son dressing, côte à côte, nos silhouettes sont si ressemblantes. Avec un peu... ou beaucoup d’imagination, on pourrait nous prendre pour deux sœurs ! J’ai droit à un bisou sur le bout du nez. Une tradition qui remonte à ma prime jeunesse. Merde ! J’envie ce gaillard qu’elle va retrouver. Je voudrais être comme elle... dans vingt ans. Elle a raison, peut-être que je devrais aller boire un verre au bar du village.
— oooOOooo —
Je ne suis finalement pas sortie. Le cocon familial, mon bouquin ont eu raison de cette velléité de voir du monde. Je me suis presque endormie dans le calme de la maison. Juste le temps de me dévêtir et de me coucher. Le soleil de ce matin est plutôt blême. Maman est-elle rentrée ? Je ne sais pas, elle s’est montrée très discrète. J’ouvre les persiennes, il va flotter s’est presque sûr. Tout autour de moi est silencieux. Bon ! Il est temps de passer un déshabillé et de me rendre à la ...
... cuisine. La porte de la chambre de maman est toute proche, toute fermée aussi.
Pourquoi est-ce que je l’ouvre ? C’est un réflexe inhabituel qui me fait entrer dans l’espace intime de Marianne. Ses tifs châtains sont étalés sur son oreiller. Elle dort paisiblement. Mais j’ai envie de refaire des gestes de gosse, ceux qui la faisaient râler quand j’avais huit ou dix ans. J’ouvre les volets pour qu’elle se réveille. Elle grogne un peu et mes regards se figent sur son dos qui reste découvert pas le drap repoussé... Mon Dieu ! Des marques rouges, bien visibles s’entrecroisent entre ses omoplates ? Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qui se passe ? C’est quoi ces traînées bizarres ?
Les yeux de maman sont sur moi et instinctivement elle tire le coton du drap sur elle. Seule sa bouille émerge du lit maintenant. Elle me sourit. S’est-elle aperçue que je viens de regarder son dos ? Sa voix douce me lance avec tendresse.
— Tu veux bien aller préparer le petit-déjeuner ? Je me lève et j’arrive ma chérie.
Je retiens le flot de questions qui me monte aux lèvres. Lorsque deux ou trois minutes plus tard elle s’avance vers la table du petit-déjeuner, sa chemise de nuit ne laisse plus rien paraitre de ce que j’ai découvert. Mais elle n’a pas l’air malade, ni même traumatisée par ces marques... difficile de se taire et pourtant, je me fais violence.
— Alors ta soirée avec Maryse ? Quand est-ce qu’elle vient nous rendre visite ? Ou... nous allons la voir ?
— Oh ! Nous avons bien bu... ...