1. De Comtesse à fille de cuisine - 1


    Datte: 21/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Mia-michael, Source: Hds

    ... d’importation de noix de muscade provenant de l’archipel des Moluques. Nous étions associés à un homme d’affaires. En confiance, nous avons accepté que tout soit à nos noms. Grave erreur ! Non seulement tout mon héritage a disparu, mais cet homme aussi, en ne nous laissant que des dettes.
    
    Je savais que ma soeur aurait pu nous aider, mais elle était la dernière personne à qui j’aurais pensé demander cela... Sauf que mon mari m’a dit que nous risquions la prison.
    
    Donc j’ai demandé à ma soeur et à son mari d’intercéder en notre faveur. Deux jours plus tard, elle m’a dit que nous allions être arrêtés. Impossible d’étouffer une affaire d’une telle ampleur. Quelle horreur ! Ayant dépensé jusqu’à notre dernier penny, nous n’avions même plus de quoi payer un avocat.
    
    La mort dans l’âme, j’ai supplié ma soeur d’au moins nous héberger, afin d’échapper plus facilement à la prison pour dettes. J’ai dû l’implorer pendant des jours et des jours. Je lui disais par exemple :
    
    — Je t’en prie Constance, je suis ta soeur !
    
    — Oui, mais tu as toujours été jalouse de moi.
    
    Morte de honte, je lui ai répondu :
    
    — C’est parce que tu es plus belle et plus intelligente que moi. Je te demande pardon, mais je t’en supplie, évite-moi la prison.
    
    Si vous avez déjà visité une geôle anglaise du 19e siècle, vous comprenez sans doute que je m’abaisse à ce point-là.
    
    De son côté, elle était ravie de cette situation. Après des jours et des jours de supplications, elle m’a dit :
    
    — ...
    ... D’accord, je vais t’aider, mais à une condition.
    
    — Merci, mille fois, merci, Constance !
    
    — Attends. Je veux que ton mari et toi, vous travailliez pour nous.
    
    — Merci Constance, je suis tout à fait d’accord.
    
    Enfin... on est soeurs après tout !
    
    Elle a accepté de nous accueillir au château et de régler progressivement nos dettes, nous évitant l’ignominie de l’emprisonnement. Nous nous sommes installés dans une petite chambre, dans une partie du château réservée aux servantes. C’est toujours mieux qu’une cellule.
    
    *
    
    Au petit matin de notre première nuit au château, une servante vient me secouer en répétant :
    
    — Allez, réveillez-vous.
    
    — Quoi ? J’ai sommeil !
    
    — Excusez-moi, mais Madame veut vous voir dans la salle à manger. Immédiatement !
    
    Mon mari ne s’est pas réveillé, lui. Je me lève, je m’habille et je suis la servante. Constance termine son petit déjeuner. Je lui dis :
    
    — Bonjour Constance, comment...
    
    Elle me coupe :
    
    — Bonjour Jane. On va avoir quelques petites choses à mettre au point.
    
    — Oui ?
    
    Je déplace une chaise pour m’asseoir.
    
    — Voilà, puisque tu vas travailler ici, tu dois me dire Madame et me vouvoyer.
    
    — Tu es vraiment sérieuse ?
    
    — J’ai l’air de plaisanter ?
    
    — Non...
    
    — Déjà, tu dois répondre poliment « Non Madame » et je préfère que tu restes debout.
    
    Elle est folle, je vais l’envoyer.... mais l’idée de la prison m’arrête. Je me lève et reste debout devant elle, comme les deux servantes qui attendent les ordres de ...