1. Le premier contact


    Datte: 24/07/2022, Catégories: f, inconnu, voisins, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme lettre, québec, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... avant de passer à l’autre. Ton autre main est descendue vers ton sexe, et j’ai vu un sourire naître sur tes lèvres. J’ai eu un moment d’hésitation ; je ne suis pas d’habitude voyeur. Je ne voulais pas violer ton moment d’intimité. Mais j’étais séduit par ce que je voyais… En regardant aux alentours, j’ai constaté que j’étais le seul qui pouvait te voir ainsi sur ton sofa. L’arbre devant chez toi, le banc de neige, la portion de la fenêtre cachée par le rideau, tous ces éléments rendaient impossible de te voir à partir d’un autre angle. La plénitude que ton corps évoquait était contagieuse. J’avais envie de vivre par procuration cette extase qui montait en toi. Je t’enviais de pouvoir te permettre cet instant de liberté en toute quiétude.
    
    Tes mouvements ont pris de la vigueur, ouvrant les pans de ta robe de chambre se faisant. La peau dorée de ton ventre plat m’est apparue, lumineuse par elle-même me sembla-t-il, dans la pénombre de ta demeure et du jour qui laissait sa place à la nuit. Le haut du tissu s’est accroché un instant à ta poitrine, avant de choir à tes côtés, me dévoilant sa délicate beauté. Ta paume comprimait ton sein, laissant s’échapper ton mamelon entre tes phalanges tendues. Tu inclinais légèrement la tête vers l’arrière, en rythme avec ton autre main qui s’affairait à caresser ton sexe. Je devinais tes doigts qui entraient et sortaient, qui s’attardaient sur ton bouton de plaisir, puis qui retournaient en toi. Tes lèvres s’entrebâillaient. Je ...
    ... croyais entendre les longs soupirs qu’elles laissaient s’échapper. Ton bassin ondulait pour aller à la rencontre de tes gestes lubriques.
    
    Tu t’es mordu la main quand un spasme de plaisir a parcouru ton corps. J’ai compris que ce n’était qu’un avant-goût de la déferlante de plaisir qui se pointait à l’horizon. J’ai aussi compris que tu es ambidextre lorsque tu as inversé tes mains, celle qui était sur ton sexe remontant vers ta bouche, que ta langue a accueillie fougueusement. L’autre a continué le travail entamé par la première, énergiquement, frénétiquement. Tes jambes se sont écartées, tes pieds prenant appui sur la table basse, donnant encore plus de latitude aux caresses que tu pouvais te conférer. Tu étais maintenant complètement découverte de ton vêtement, si ce n’est des manches dans lesquelles tes bras restaient enfilés, magnifique dans ta nudité, dans la lumière chaude et vacillante de la bougie.
    
    Ton corps s’arqua, me dévoilant toute sa souplesse et sa sveltesse. Cette position statique, que tu conservas de longues minutes pendant lesquelles ta peau devint brillante de sueur, était digne d’une nymphe. La cambrure de ton dos mettait en valeur ta taille fine. La bosse de ton mont de Vénus se démarquait de la peau de ton ventre étiré. Tes doigts continuaient à jouer sur ton sexe tel un musicien joue de son instrument : précis, rythmés, variés et mélodieux. Tu écartas davantage les jambes, pour offrir à ta main un plus grand terrain de jeu. Tous tes doigts étaient ...
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