Le premier contact
Datte: 24/07/2022,
Catégories:
f,
inconnu,
voisins,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
lettre,
québec,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
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Chère voisine,
Je t’ai vue emménager dans le petit appartement à côté de chez moi. En plein hiver. En plein confinement. Tu es arrivée avec quelques boîtes, deux plantes et un vélo. Un camion de livraison a suivi pour livrer quelques meubles et ce fut tout. De ces simples objets, tu as aménagé ton espace en moins d’une journée. Depuis, de mon poste de télétravail, je te vois dans ma vision périphérique rentrer chez toi tous les après-midi. Tu regardes dans ta boîte à lettres, pousses ta porte de l’épaule, et la refermes sans regarder derrière toi. Tu ressors souvent quelques minutes plus tard en leggings, chandail de laine mérinos avec des écouteurs sur les oreilles pour aller courir. Souvent trente ou quarante-cinq minutes. Sans le vouloir, j’ai mémorisé ta routine, qui brise la monotonie de la fin de ma journée de travail.
Un soir, quelques minutes après que tu sois rentrée de jogger, j’ai vu une chandelle s’allumer dans la fenêtre de ton salon et, par le coin du rideau qui n’était que partiellement tiré, je t’ai vue t’installer sur ton sofa deux places, t’allongeant en faisant reposer ta tête et tes pieds nus sur chacun des bras. Ce moment de relaxation que tu t’offrais m’a extirpé de mes tâches professionnelles. Interrompant mon travail, j’ai laissé voguer mon esprit. Qui es-tu ? D’où arrives-tu ainsi chaque soir ? Tu dois être dans la catégorie des travailleurs essentiels pour partir bosser ainsi chaque jour. Tu me semblais vivre seule. De loin, et ...
... avec les vêtements d’hiver, je distinguais mal les traits de ton visage, mais tu me paraissais rayonnante. Ta détermination à sortir courir tous les soirs m’impressionnait. À ce temps-ci de l’année, nous passons du froid glacial, à la neige, à la pluie, au vent. Mais pourtant, tu ne manquais pas une journée de course. Voilà une bonne hygiène de vie !
Rapidement mon esprit a été accaparé par ton apparence. Tu portais une robe de chambre blanche. Tu avais les yeux fermés. Tes cheveux noirs et raides pendaient derrière toi. Ils étaient encore humides ; probablement tu sortais d’une douche chaude. Ton visage était détendu. Je voyais ton abdomen se soulever au rythme de longues respirations. Tu t’arrêtais de temps à autre pour boire à un bol. Un liquide chaud et réconfortant, j’imaginais. Tu m’as fait réaliser tout le stress qui s’était accumulé en moi au cours de la journée et j’ai synchronisé ma respiration à la tienne. Inspirer cinq secondes. Expirer cinq secondes. J’ai moi aussi fermé les yeux et je me suis concentré sur le va-et-vient de l’air dans mes poumons. J’ai senti le calme m’envahir, mon esprit s’évader.
Quand j’ai rouvert, les yeux, les tiens étaient toujours fermés, mais tes mains avaient disparu sous le léger tissu. Une s’était réfugiée sur ta poitrine, l’autre semblait caresser ton ventre. Les lents mouvements étaient visibles sous ton vêtement. Ta main passait doucement sur un sein en prenant le temps de le caresser, ou le pétrir, je ne voyais pas très bien, ...