1. Concours : Le déjeuner sur l'herbe (1)


    Datte: 21/07/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Lioubov, Source: Xstory

    ... but ? »
    
    — Ah, vous voilà ! Vous avez fait un bon voyage ?
    
    C’est un grand type barbu, vêtu de noir, qui m’accueille.
    
    — Euh, c’est déstabilisant, quand même... À qui ai-je l’honneur ?
    
    — Édouard Manet. Vous pouvez m’appeler « Paul », comme mon ami Gauguin ; je préfère. Merci d’avoir donné suite à ma sollicitation.
    
    Il me tend une large patte que je serre avec respect, ému de rencontrer un artiste aussi renommé. Il poursuit en me désignant la jeune femme dénudée :
    
    — Je vous présente mes amis : ma muse, Victorine. Mais elle déteste ce prénom, préférant celui d’Alice.
    
    — Enchanté, Mademoiselle Alice... une véritable merveille !
    
    — Et voici mon ami Louis Leenhoff, que j’appelle « Double L ». Vous comprendrez pourquoi...
    
    — Mes respects, Monsieur.
    
    Paul se retourne pour héler la jeune femme qui trempe ses pieds dans l’onde du ruisseau :
    
    — Hé, Loïse... Héloïse, viens que je te présente à Monsieur Yanos.
    
    — Attends, Paul ; je me lave les pieds que ce fétichiste de « Double L » a copieusement arrosés de sa semence. Il m’en a mis une sacrée dose !
    
    Je comprends que leur amitié est « particulière », m’attendant au pire... ou au meilleur !
    
    Paul se rallonge en face de sa muse qui, m’adressant un clin d’œil, écarte largement ses jambes, ne me laissant aucun doute sur la nature de cette amitié : à mon regard s’offre une vulve épanouie d’où s’écoule du sperme qui dégouline le long de ses cuisses. Elle y passe un doigt pour recueillir quelques gouttes ...
    ... qu’elle porte à sa bouche mutine afin de s’en régaler avec un regard égrillard. Je sens une raideur soudaine dans mon pantalon ; si je ne me retiens pas, le petit oiseau risque sortir : un comble pour un photographe !
    
    Paul ne reste pas insensible à ce débordement de sensualité ; s’approchant de sa muse, il s’amuse à lui faire des chatouilles sur le trésor exposé entre ses cuisses qu’elle exhibe sans pudeur aux trois mâles concupiscents. Prêt à s’adonner à une luxure des plus débridées, Paul se remémore ma présence et la raison pour laquelle il m’a fait venir :
    
    — Alors, Monsieur Yanos, qu’attendez-vous pour remplir votre office ?
    
    Me ressaisissant, j’effectue les réglages adéquats sur mon D300s et cadre le groupe ; même si Héloïse ne nous a pas rejoints (« Double L » a dû lui en mettre une sacrée dose pour qu’elle doive se laver aussi longtemps...), le cadrage est optimal ; j’effleure le déclencheur. Par acquit de conscience, je laisse mon doigt appuyé pour prendre en rafale ce tableau champêtre. Quelle différence avec le daguerréotype qui nécessitait jusqu’à une heure de pose pour obtenir un cliché en noir et blanc : mon appareil prend sept photos par seconde, et en couleurs !
    
    J’appelle Paul pour lui montrer le résultat. Il sélectionne une photo que je m’empresse de tirer avec mon imprimante ; époustouflé du résultat, il me félicite :
    
    — C’est vraiment extraordinaire, Monsieur Yanos ; je ne sais comment vous remercier...
    
    Il hésite un moment, puis s’adresse à Alice ...