Une chute de vélo (6)
Datte: 18/07/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Mandrakke, Source: Xstory
... à Julie. On ne vous attendait pas avant demain.
- Oui j’ai pu finir plus tôt alors je suis venu directement.
Julie n’avait rien dit durant cet échange, mais elle m’embrassait tendrement dans le cou. J’étais déjà impatient de la revoir, mais son accueil m’excitait terriblement. Je bandais fort et la présence de Katia aurai dû me ramener à la raison, à déposer Julie au sol. Mais ces trois jours de séparation après ce week-end si intense nous ont fait oublier sa présence. Trop heureux de nous retrouver, nous étions seuls au monde.
Katia commença à converser avec les béquilles qu’elle ramassait.
- Vous voilà vite abandonnées mes pauvres. Moi qui vous pensais indispensables pour quelques jours encore. Dès qu’Hervé sera là, elle vous oubliera c’est sûr.
- Katia, je vous remercie d’avoir accompagnée Julie à la pharmacie et de vous être occupée d’elle en mon absence.
- C’est normal Hervé. C’est fait pour ça les amis non ? Vous avez mangé ? Vous voulez un café ?
- Non je n’ai pas mangé, j’ai fait au plus vite.
- Je vais réchauffer les restes. J’en ai pour deux minutes.
Katia disparaît dans la cuisine et j’en profite pour m’asseoir dans le canapé et garder Julie contre moi et reprendre nos embrassades interrompues.
- Tu m’as manqué mon chou.
- Toi aussi. J’ai beaucoup pensé à toi. Comment va ton genou ? Et tes blessures ?
- Ça va mieux, mais j’ai toujours besoin des béquilles. Je n’ai plus que deux plaies à panser, mais il reste pas mal de ...
... cicatrices.
- Elles vont partir bientôt.
Je reprends le parcours de mes lèvres sur elle, mes mains sur ses seins.
- Et voilà le repas du Saint Bernard.
Je m’interromps à regret. Katia nous observe amusée. Elle dépose une assiette de pâtes et une escalope sur la table basse du salon.
- Merci Katia, bien que j’aie faim, j’aurais pu le faire moi-même.
- De quelle faim parlons-nous Hervé ?
Je lui souris sans vraiment répondre, dévorant le contenu de l’assiette, Julie collée contre moi me caressant le dos, tandis que Katia m’observe en discutant avec Julie.
- Pourquoi ce chevreuil ne m’a pas renversée moi ? Je n’ai pas de chance.
- Ne dis pas n’importe quoi. Tu as vu mon genou et mes écorchures ? Je suis horrible.
- Vu comment il t’a sauté dessus en arrivant, je ne crois pas que ton Saint Bernard pense comme toi. N’est ce pas Hervé ?
- Arrête de l’ennuyer Katia ! Hervé a été très gentil avec moi.
- Je reconnais que peu de voitures se seraient arrêtées et ce seraient proposées pour te conduire comme il l’a fait juste pour te faire soigner. Hervé, dites-moi franchement, vous l’auriez fait aussi pour n’importe quel membre du groupe ? Même pour Pascal, Romain ou moi ?
Je termine ma bouche et je la fixe en lui répondant.
- Oui Katia. J’aurais conduit n’importe quelle personne à l’hôpital.
- Et vous l’auriez reconduite chez elle, jusque dans son lit ?
- Pas forcément jusque dans son lit, j’avoue.
Un peu gêné par la tournure que prend la ...