Nuit d'orage, nuit magique
Datte: 16/07/2022,
Catégories:
ff,
fbi,
fplusag,
alliance,
fdomine,
revede,
BDSM / Fétichisme
intermast,
Oral
fist,
init,
occasion,
Auteur: Birdies, Source: Revebebe
Un jeudi soir comme les autres. Pas tout à fait, Christian n’avait pas de vol pour rentrer de Budapest. Il venait de me prévenir, par un coup de fil aussi rapide que froid. Je me retrouvais seule, encore une fois dans ce grand appartement.
Ma pauvre Julie, à quoi te servent tes vingt-cinq ans, ton charme ta blondeur, ton corps longiligne, ta poitrine bien faite.
Le découragement m’envahit. Nous nous étions mariés il y a cinq ans déjà. J’avais vingt ans. Nous nous étions rencontrés à une soirée étudiante. Lui revenait, après un MBA, aux États-Unis, moi, en fin de prépa. Le charme de son sourire, ses yeux perçants, avaient immédiatement conquis mes dix-huit ans.
De discussions générales à un flirt prometteur nous avons tracé notre destin dans une relation amoureuse, qui fut pour moi la période des découvertes. Mes expériences se résumaient à une première fois et deux soirées avec un happy end. Il me fit découvrir le vrai plaisir et mon premier orgasme. J’avais apprécié l’homme tendre, prévenant. J’apprenais vite les arcanes des joies et plaisirs dans nos échanges sexuels. Mais très vite, pour mon mari le travail, certes avec une belle réussite, devint une obsession ; le besoin de résultats, la pression de la concurrence, l’ordinateur omniprésent à la maison, tout cela mit fin à la joyeuse insouciance du début de notre vie de couple. J’étais submergée par la solitude et le besoin d’affection.
Nous avions une aisance financière certaine, un superbe appartement sur les ...
... hauteurs de Cassis, avec une magnifique terrasse ouvrant une vue totale sur la mer. La décoration était sobre mêlant le contemporain et quelques touches de meubles anciens chinés, en compagnie de ma belle-mère, dans la rue des antiquaires à Marseille. J’avais du mal à gérer notre couple dans cette période délicate. Depuis quelque temps, nous faisions l’amour, pas souvent, sans plaisir. Mon mari, dans le tourbillon professionnel d’une grande entreprise, ne pouvait avoir la lucidité indispensable à la quiétude d’un jeune couple. Les responsabilités étaient des éléments ravageurs ne laissant aucune place au romantisme, ou tout simplement à la vie apaisée de notre couple, même l’espace d’un week-end.
Un orage violent venait d’éclater, suite à la chaleur de la journée. Les éclairs zébraient le ciel, illuminant la mer. Seule, apeurée par l’orage, j’éprouvais le besoin immédiat de trouver un réconfort auprès de Florence, ma belle-mère et confidente. Dans la vie courante, nous étions complices comme peuvent l’être deux amies. Une vraie confiance existait entre nous.
— Florence, c’est moi, il faut absolument que je te voie. Puis-je venir chez toi ?
— Mais oui, ma chérie, je t’attends ; attention le portail est en panne, gare-toi dehors.
La pluie battante rendait la route incertaine, les éclairs donnaient au paysage un côté fantasmagorique. La villa se trouvait sur la route de la Presqu’île au bout d’une route tortueuse.
Sous la pluie sans rien pour me protéger, j’arrivai ...