Relation toxique (13)
Datte: 09/07/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: simson3, Source: Xstory
... sur les deux femmes incarcérées. La plus ancienne toisa longuement sa nouvelle ‘coloc’. Curly Jo était une femme de taille moyenne, dans la trentaine, arborant sous son uniforme une poitrine raisonnable et des fesses quelque peu rebondies. Ses bras abondamment tatoués lui donnaient une fière allure de garçon manqué. Ses cheveux étaient d’un rouge tirant sur le violet, grossièrement bouclés d’où le surnom dont toutes ici l’affublaient.
— C’est quoi ton nom ? fit-elle, attaquant une singulière conversation avec la nouvelle détenue.
— Alicia, répondit l’autre en s’assoyant sur son nouveau matelas.
— Tu t’assois quand je te le dis, connasse ! l’interdit l’autre. T’es pas n’importe où,icitte. Ici, c’est chez moi ! Tu demandes d’abord la permission.
— Je... je vous demande pardon. Puis-je m’asseoir ?
— Voilà qui est mieux. Oui, pose tes belles fesses sur ton lit et dis-moi ce que tu as fait pour aboutir ici.
— J’ai... j’ai rien fait, absolument rien !
— Ici, la moitié des filles disent qu’elles ont rien fait. Les autres disent ne pas regretter ce qu’elles ont fait. De quoi on t’accuse, d’abord ?
— On m’accuse d’avoir tué une femme.
— Une femme ? Ta belle-sœur, ta boss, la meuf de ton amant ?
— ...
... C’était mon... amante.
— Oh, histoire de cœur. Intéressant ! V’là une autre gouine, alors bienvenue dans le Club !
Muette d’étonnement et surtout, perplexe face à ces propos bizarres, Alicia laissa l’autre poursuivre :
— Ici, dans l’unité B, c’est presque toutes des lesbiennes alors je crois pas qu’on va s’ennuyer avec toi, chérie, moi la première en tout cas. Donc t’es une toubib...
Curly Jo se tut et dévisagea longuement la nouvelle venue.
— Attends un peu, toi, mais... tu es celle qu’on voit à la télé!? La Docteure Labelle ?
— LeBel, corrigea l’autre.
— Me semblait aussi, fit, maintenant songeuse, la femme aux cheveux rouges. Approche, ma grande.
S’étant toutes deux levées, Alicia se fit audacieusement peloter seins et fesses par l’autre femme. Cherchant à se défendre, elle se fit rapidement remettre à l’ordre :
— Écoute, bébé, ici c’est moi la boss. Si tu es sage et que tu te laisses faire, tu bénéficieras de ma protection. Autrement tu risques de te retrouver avec des filles un peu moins délicates que moi. De vraies tueuses. Des tueuses de mecs. Alors t’as pas intérêt à te refuser ni à moi ni à celles que je récompenserai en te prêtant à elles.
(À venir : Cauchemar carcéral (partie II)